La célèbre artiste Amel Bent, 40 ans, s’est confiée sur les raisons qui l’ont poussée à demander la nationalité algérienne.
Ce dimanche 26 octobre, alors qu’elle était invitée dans l’émission « Un dimanche à la campagne » diffusée sur France 2, la chanteuse franco-algérienne a fondu en larmes en évoquant le décès de sa grand-mère, figure centrale qui la reliait à ses origines.
Dans ce témoignage, elle raconte pourquoi elle a voulu obtenir le passeport algérien.
Une démarche née d’un deuil personnel
Connue du grand public depuis 2004, Amel Bent, de son nom complet, Amel Bent Bachir, n’a jamais caché ses origines, mais jusqu’à récemment, elle n’avait pas officiellement la nationalité algérienne.
En juillet dernier, depuis le consulat d’Algérie à Nanterre, elle a fièrement annoncé : « Je suis Algérienne officiellement depuis quelques mois et j’en suis extrêmement fière, même si ce ne sont pas les papiers qui font l’amour, ni la fierté ».
L’artiste venait d’enfin obtenir son passeport algérien. Quelques mois plus tard, elle révèle les dessous de cette décision.
Dans l’émission de Frédéric Lopez, Amel Bent explique que le déclencheur a été la disparition de sa grand-mère, en 2023 : « Ma grand-mère était la garante de cet héritage, de cette mémoire. C’était ma maison », rapporte le magazine féminin Marie France.
Et la chanteuse de poursuivre, émue aux larmes : « À chaque fois que je ne me sentais pas bien chez moi, que j’avais besoin de m’évader, la porte était grande ouverte. J’avais mon lit, mon plat dans le frigo, elle a toujours été ma deuxième maison ».
L’artiste renoue avec ses racines algériennes
Suite à ce deuil, elle ressent le besoin de renouer avec ses racines algériennes. D’autant que sa grand-mère avait exprimé le souhait d’être enterrée à Oran, sa ville d’origine, auprès de ses parents et de son mari.
C’est ce dernier voyage qui va profondément marquer Amel Bent : « Je me suis dit que je voulais, moi aussi, avoir un double des clés de cette maison-là  ».
Elle raconte que peu après les funérailles, elle s’est rendue au consulat d’Algérie pour entamer les démarches de naturalisation. La chanteuse voulait sa nationalité algérienne.
« Je leur ai dit : « S’il vous plaît, je ne veux pas venir demander un tampon à chaque fois que je vais voir ma grand-mère, je veux pouvoir y aller quand je veux » », se souvient-elle de son échange au consulat.
L’Algérie, « ce pays qui fait partie de moi »
Depuis qu’elle a obtenu son passeport algérien en juillet dernier, la célèbre interprète de Ma Philosophie affirme être plus apaisée.
« Là , depuis deux mois, ça y est, je peux prendre mon billet et aller voir ma grand-mère. Ça m’a beaucoup apaisée, ça faisait partie de mon process’ de deuil et je sais qu’elle est fière de moi », dit-elle.
Elle qui n’a jamais renié ses origines vit ce moment comme un tournant personnel. En juillet déjà , elle confiait : « Ce n’est pas un passeport qui définit qui je suis, mais il symbolise le lien avec ce pays qui fait partie de moi ».
Officiellement franco-algérienne, la chanteuse prépare une tournée en Algérie pour 2026, qui débutera à Oran. La boucle est bouclée.
