PHOTO. File d’attente à l’entrée de l’aéroport d’Alger

Le drapeau de l'Algérie. (Image par : Maxim Grebeshkov / Adobe Stock)

Il y une quinzaine de jours, un internaute postait une vidéo sur les réseaux sociaux montrant la nouvelle aérogare de l’aéroport international d’Alger désespérément vide. Depuis, les choses ont visiblement radicalement changé.

La nouvelle aérogare Terminal 4 de l’aéroport d’Alger va abriter pour la première fois depuis mars 2020 un nombre de vols assez important suite à la dernière mise à jour du programme des liaisons internationales.

Rien qu’entre l’Algérie et la France, le T4 accueillera 360 vols chaque semaine. Annoncée en grande pompe, la nouvelle aérogare est conçue pour une capacité annuelle de dix millions de voyageurs.

L’aéroport d’Alger est doté de pistes d’atterrissage assez longues pour accueillir des Airbus A380 et des avions gros porteurs de ce type.

Aéroport d’Alger : la gestion suscite des critiques

Néanmoins, la gestion de cette infrastructure d’envergure ne suit pas. Sur les réseaux sociaux, les internautes ont déjà pointé plusieurs problèmes dans le fonctionnement de ce qu’on appelle communément le nouvel aéroport d’Alger.

Pas plus tard que ce jeudi 16 juin, un internaute a poussé une gueulante concernant l’accès à la nouvelle aérogare de l’aéroport d’Alger. « Aéroport international, une seule entrée, queue énorme ? Manque d’effectif ? Manque de portes ??? », s’interroge cet usager qui ne comprend visiblement pas pourquoi on ouvre un seul accès.

« Pourquoi investir dans un nouvel aéroport s’il n’y a pas d’études et que nous n’avons pas les moyens de le gérer et de gérer le flux », ajoute-t-il.

Ce n’est pas la première fois que des dysfonctionnements similaires sont signalés. Des usagers ont dénoncé dans un passé récent le fait que des équipements peu utilisés soient en panne.

L’absence de l’orientation par la signalisation est également évoquée. « Les voyageurs se sont retrouvés perdus dans de vastes espaces sans orientation ni signalisation », avait rapporté le journal Echourouk il y un mois.