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À leur arrivée dans les ports français (Marseille et Sète), les voyageurs en provenance d’Algérie, tout comme tous les passagers venus d’autres destinations, sont soumis à des contrôles policiers et douaniers stricts.

Au port de Sète, comme on peut le voir dans ce reportage réalisé par la chaine de télévision française TF1, les contrôles commencent par une inspection visuelle.

C’est le cas à l’arrivée de ce navire de la compagnie italienne, GNV, en provenance d’Algérie. Les agents de la police aux frontières contrôlent par la suite l’identité de chaque passager qui arrive sur le territoire français.

Les policiers découvrent un homme fiché pour violences conjugales

Les voyageurs présentent leurs passeports pour une opération de scanner, réalisée à l’aide d’un appareil. L’objectif est de vérifier qu’aucun voyageur n’est recherché. Parmi les 600 passagers du ferry italien en provenance d’Algérie, les agents découvrent qu’un voyageur faisait l’objet d’une fiche de recherche pour violence conjugale.

Ce dernier est aussitôt appréhendé et son voyage s’est terminé par une garde à vue. Le parquet territorialement compétent sera ensuite contacté pour la suite de la procédure judiciaire, explique un agent.

Outre les contrôles policiers, les voyageurs de ce navire sont également soumis à un contrôle douanier. Dans cette partie, une passagère a été approchée par des agents douaniers, lui demandant si elle avait des marchandises à déclarer. « Deux cartouches de cigarettes », répond-elle.

Une passagère transporte huit cartouches de cigarettes en provenance d’Algérie

Mais à l’issue d’un contrôle approfondi de son véhicule, les agents de la douane française découvrent qu’elle était en possession d’une quantité de huit cartouches de cigarettes de la marque Marlboro, transportées depuis l’Algérie. Ce qui dépasse largement les seuils autorisés, limité à une seule cartouche.

La traque de la contrebande des cigarettes est devenue stratégique en France, car selon le même média, une cigarette sur deux seulement serait achetée dans un bureau de tabac. Une douanière explique que la passagère devait, soit payer les droits et taxes, soit sa marchandise sera saisie.

Les contrôles concernent également les devises transportées par les voyageurs, limitées à l’entrée sur le territoire français à un seuil de 10.000 euros. Au-delà de ce seuil, « il pourra s’agir de blanchiment d’argent lié au trafic de stupéfiants ou même à la fraude fiscale », explique-t-on dans le reportage.

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