Prix des billets Paris – Alger : le gouvernement annonce une enquête

Plus de cinq mois après la réouverture des frontières algériennes, les prix n’ont pas baissé. La hausse du nombre de vols et l’autorisation des dessertes maritimes depuis fin octobre n’ont pas eu d’impact positif sur les tarifs.

Le problème se pose particulièrement sur les billets des vols entre la France et l’Algérie, dont le nombre est le plus important, avec 48 rotations hebdomadaires. Les Algériens de France sont excédés par cette situation.

Le problème a même été soulevé à l’Assemblée populaire nationale par les députés des Algériens de l’étranger, qui ont élaboré un rapport sur cette question, avec des propositions concrètes. Pour l’heure, le gouvernement n’a pas donné suite à ces recommandations.

Mais ce mardi, le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane a abordé la cherté des billets d’avion lors de la conférence des ambassadeurs à Alger. Selon El Moudjahid et Echaab, le Premier ministre a annoncé la mise en place d’une commission d’enquête concernant les tarifs très élevés des billets entre la France et l’Algérie.

« Le prix d’un billet à 750 euros est exagéré. Les résultats de l’enquête détermineront les raisons. Des décisions seront prises pour en finir immédiatement avec ce problème », a affirmé le Premier ministre dans des déclarations reprises par le journal Echaâb.

Les compagnies aériennes de leur côté commencent à ressentir les effets de la cherté des billets. Selon plusieurs témoignages concordants, de plus en plus d’avions viennent avec un certain nombre de sièges vides vers l’Algérie.

Dans une vidéo prise récemment, on peut voir que plusieurs sièges sont inoccupés. La passagère qui a filmé la scène parle d’une vingtaine de passagers seulement sans préciser de quelle compagnie il s’agit.