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Programme d’été Air Algérie : la diaspora ne décolère pas
Le nouveau programme d’été de vols et de traversées maritimes vers l’Algérie, dévoilé le 19 mai dernier par le ministère des Transports, ne semble pas répondre aux attentes de la diaspora algérienne, notamment en France.
Les Algériens de France ne cessent de se plaindre de la mauvaise gestion et des conditions chaotiques des opérations de vente des billets, notamment chez les agences d’Algérie Ferries, et ce, depuis le début de la commercialisation des traversées maritimes, le 23 mai dernier.
Du côté d’Air Algérie, la vente progressive des billets d’avion suscite également de vives critiques de la part des ressortissants algériens, mais aussi des députés de l’émigration. Ces derniers réclament également l’ouverture totale des frontières, afin qu’ils puissent se rendre en Algérie, après plusieurs années d’absence.
À cet effet, le député de l’émigration Abdelouahab Yagoubi a qualifié cette situation de catastrophique. Dans un entretien accordé, ce lundi 6 juin, au journal El Khabar, il s’est exprimé, avec regret, sur les conditions dans lesquelles se déroule la commercialisation des billets de voyage vers l’Algérie.
Les internautes dénoncent la mauvaise gestion et demandent l’ouverture totale des frontières
Plusieurs internautes ont réagi aux déclarations de Yagoubi. « Ça ne devrait même pas être un sujet de discussion, il y a plus important à faire… C’est malheureux », regrette un internaute.
« Entièrement d’accord… Quel temps précieux ! Si vous saviez combien de rencontres, échanges, rapports, questions au gouvernement, etc. Ça nous a pris !!! », lui a répondu Yagoubi.
« Merci et un grand merci pour tous ces efforts et combats pour l’ouverture totale, je dis bien totale (des frontières), car on en a marre de ces vols au compte-gouttes. Franchement, c’est du n’importe quoi. Espérant que vos efforts et votre voix seront entendus, merci encore », a écrit un internaute.
« C’est triste, on ne trouve pas de billet », a ajouté un autre. Une internaute renchérit : « Malheureusement, on est confronté à un langage de sourd, pauvre Algérie, entre les décisions présidentielles et les actes sur le terrain, on se pose la question qui tient les reines dans ce pays ».