Rapatriement : Air Algérie ajoute un vol quotidien depuis Paris Orly

Un avion de la compagnie aérienne nationale Air Algérie. (Par Mindaugas Dulinskas - stock.adobe.com)

Air Algérie devait effectuer 139 vols depuis cinq pays (la France, l’Espagne, l’Allemagne, le Canada et les Emirats arabes unis) pour rapatrier environ 25 000 Algériens bloqués à l’étranger. Mais l’opération a été fortement réduite. Depuis hier dimanche 10 janvier, seuls les vols à partir de Paris Orly sont maintenus au programme jusqu’au 31 janvier.

Comme lors des dernières opérations de rapatriement, il se pourrait que la compagnie nationale ajoute des dessertes selon la demande et après accord des autorités publiques.

Air Algérie : un second quotidien depuis Paris Orly

Selon le programme des vols publié ce lundi par les Aéroports de Paris (ADP), Air Algérie a programmé une deuxième desserte quotidienne depuis l’aéroport de Paris Orly vers l’Algérie.

Le vol AH 1005 sera effectué à partir de demain mardi 12 janvier jusqu’au 31 janvier. Le départ de ce second vol depuis Paris est prévu à 15 h 20.

Le premier vol, le AH 1011, est prévu tous les jours à 14h au départ de Paris Orly.

La colère monte en France

L’interruption brutale d’une grande partie du programme de rapatriement que devait effectuer la compagnie Air Algérie a suscité colère et indignation chez les membres de la communauté algérienne, en France notamment. Des actions de protestations ont été menées à l’aéroport de Saint-Exupéry ainsi que devant le siège du consulat général d’Algérie à Lyon.

Ni Air Algérie ni les autorités publiques en Algérie n’ont communiqué officiellement sur cette annulation surprise des vols de rapatriement qui devait durer jusqu’au 31 janvier. Le Consulat d’Algérie à Lyon a annoncé dans un communiqué que les inscriptions des candidats au rapatriement restaient ouvertes.

Les ressortissants Algériens à l’étranger devront prendre leur mal en patience puisque la réouverture des frontières et la reprise des vols internationaux réguliers ne devraient pas intervenir avant quelques mois, selon le Dr Bekkat membre de la cellule scientifique du ministère de la Santé.