Quand l’Algérie ouvrira-t-elle ses frontières ? La question a été posée, cette semaine, au président de la République Abdelmadjid Tebboune, au ministre de la Santé Abderrahmane Benbouzid, au porte-parole du Comité Scientifique de Suivi de l’Evolution de la Pandémie du Coronavirus COVID-19, Djamel Fourar, et au porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer. Tous ont répondu presque la même chose : aucune date n’a été fixée et tout dépendra de l’évolution de la situation sanitaire en Algérie et dans les pays du voisinage.
Le dernier à avoir été interrogé sur ce dossier est Ammar Belhimer, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement. Dans un entretien accordé au site internet Almayadeen.net, il a indiqué que la protection de la santé des Algériens était la priorité du gouvernement. « Le gouvernement algérien ne mettra jamais la vie de ses enfants en péril », a-t-il dit en réponse à une question sur le déconfinement total en Algérie.
« Si les garanties sanitaires nécessaires venaient à s’offrir, l’Algérie autorisera la reprise du trafic aérien et maritime et permettra à l’activité économique de reprendre son cours », a-t-il précisé.
Pour le ministre, la décision du déconfinement total, qui supposerait aussi une réouverture des frontières et une reprise du trafic aérien, « relève des prérogatives du comité scientifique de suivi de l’évolution du coronavirus, qui continue à donner jusqu’à présent et minutieusement les statistiques et évolution de la situation pandémique en Algérie ».