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Réouverture des frontières : « Les Algériens ont le droit de savoir »

Réouverture des frontières : « Les Algériens ont le droit de savoir »

Un avion de la compagnie aérienne nationale Air Algérie. (Par Mindaugas Dulinskas - stock.adobe.com)

Ali Benouari, homme politique et ancien ministre délégué des Finances, a commenté, ce jeudi 3 septembre, les derniers propos de Mohamed Bekkat Berkani concernant la réouverture des frontières algériennes.

S’exprimant hier mercredi dans un entretien au site TSA, Dr Bekkat Berkani, membre du Comité scientifique de suivi de l’évolution du COVID-19, s’était montré prudent concernant la réouverture des frontières. Il a notamment rappelé que les premiers cas de contamination au Covid-19 en Algérie ont été « importés » de l’étranger.

Les arguments de Bekkat Berkani

Dr Bekkat Berkani a rappelé que la situation épidémiologique dans les pays de l’entourage de l’Algérie (France, Italie, Espagne, Maroc, Tunisie, Turquie…) n’était pas rassurante. Ces pays connaissent des hausses de contaminations.

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Dans ce contexte, même si les contaminations sont en baisse en Algérie, le membre du Comité scientifique « pense qu’il est préférable d’observer encore plus ».

Au lendemain de ces déclarations, Ali Benouari, ancien ministre délégué au Trésor et président du parti Nida El Watan a réagi ce jeudi. Dans une publication sur son compte Facebook, il répond à Dr Bekkat Berkani.

Les interrogations de Benouari

Ali Benouari rappelle que l’Algérie n’est pas un cas unique concernant « l’importation » du virus. Hormis la Chine, tous les autres pays l’ont « importé ». Il interroge ensuite Bekkat Berkani concernant la durée de la période durant laquelle les autorités vont encore « observer la situation ». Enfin (…) « le Conseil scientifique n’est-il pas le mieux qualifié que les politiques pour définir » sur les préalables sanitaires qui conditionnent l’ouverture des frontières ?, ajoute-t-il.

Pour Ali Benouari, « les Algériens ont le droit de savoir, sinon la fermeture des frontières revêtirait un sens purement politique ».

« Il n’est quand même pas anodin d’imposer, pour une durée indéterminée, une sorte d’ISTN à toute la population et une sorte de bannissement aux Algériens vivant à l’étranger. Nous serions bien inspirés de prendre exemple sur le pragmatisme tunisien », conclut-il.

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