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Reprise des vols Air Algérie : les critiques se multiplient

Reprise des vols Air Algérie : les critiques se multiplient

Un avion d'Air Algérie sur le tarmac (Par Tobias Arhelger - stock.adobe.com)

Les annonces du gouvernement sur les modalités de la réouverture partielle des frontières prévue à partir du 1er juin continuent de faire jaser notamment sur les réseaux sociaux.

L’obligation d’une quarantaine de cinq jours dans un hôtel aux frais des passagers est la mesure qui suscite le plus de critiques de la part de la communauté algérienne à l’étranger et de personnalités politiques.

Parmi les voix les plus entendues ces derniers jours, il y a celle d’Amira Slim, députée sortante de l’émigration pour la zone Afrique du Nord et Moyen-Orient.

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Amira Slim s’adresse au président Tebboune

L’ex parlementaire a, une nouvelle fois, commenté les mesures annoncées par le communiqué du Premier ministère ce mardi 25 mai.

Cette fois-ci, Amira Slim a décidé de s’adresser directement au président de la République Abdelmadjid Tebboune en insistant sur des contradictions entre les décisions annoncées par le conseil des ministres et les mesures dévoilées lundi par le communiqué du Premier ministère.

Amira Slim s’est montrée critique quant au programme de vols (trois vols hebdomadaires depuis la France, un vol par semaine depuis la Turquie, l’Espagne et la Tunisie). L’ex-députée avait il y a quelques jours appelé à respecter un équilibre régional dans la programmation des dessertes.

« Dans quel intérêt on humilie les émigrés ? »

Amira Slim a également montré son mécontentement contre la mesure qui stipule que les passagers doivent être soumis à une période de quarantaine de cinq jours en plus d’un second dépistage au PCR à leurs frais.

« Pourquoi ces conditions, Mr le Premier ministre ? Dans quel intérêt on humilie les émigrés, on les empêche de voyager et de revenir au pays ? Est-il raisonnable de soumettre les personnes vaccinées au test PCR ? », s’interroge Amira Slim.

Elle en appelle à l’intervention directe du président de la République pour qu’il revoit et corrige les mesures prises par le Premier ministre Abdelaziz Djerad.

Les réactions négatives s’enchaînent

De son côté, Omar Dehbi, candidat aux législatives du Front El Moutakbel pour la communauté algérienne à l’étranger, estime qu’il est « inconcevable de rouvrir les frontières dans ces conditions pénibles après quinze mois de fermeture ».

« Le nombre de vols est insignifiant… On est très loin des 35 vols annoncés par le Conseil des ministres, pourquoi un tel décalage ? Où est la crédibilité de l’Etat Monsieur le Premier ministre ? », ajoute le candidat du Front El Moustakbel.

Pour sa part, le bureau du parti Jil Jadid en Europe est également monté au créneau pour critiquer les mesures prises par le gouvernement.

« Pour Jil Jadid Monde, la mesure de confinement obligatoire est injustifiée au regard des autres mesures proposées dont l’exigence d’un test PCR négatif de moins de 36 heures. Cette mesure suscite d’ores et déjà inquiétude, incompréhension et mécontentement, tant la mesure est assimilée à un barrage à tout souhait de rejoindre les siens en Algérie. C’est là une forme de poursuite d’une fermeture qui ne dit pas son nom », écrit Jil Jadid Monde dans son communiqué.

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