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Reprise des vols Air Algérie : quel protocole sanitaire ?
La joie, le soulagement, l’euphorie suscités, dimanche 16 mai, par l’annonce de la réouverture partielle des frontières ont laissé place aux interrogations et aux questions sans réponses sur la toile algérienne.
Des annonces ici et là font le tour des réseaux sociaux sur le programme des vols, le prix des billets, etc. Mais, pour l’heure, il n’y a rien d’officiel.
Selon nos informations, une première réunion est prévue ce mardi 18 mai à laquelle prendront part les membres du comité scientifique. Ces derniers auront leur mot à dire dans le choix des pays avec lesquels les vols seront autorisés.
Les autorités devraient dévoiler les modalités de la réouverture d’ici le début de la semaine prochaine comme cela a été annoncé par le communiqué sanctionnant la réunion du Conseil des ministres.
Ce que prévoit le protocole sanitaire
Abderrahmane Benbouzid, ministre de la Santé, a dévoilé jeudi dernier les grandes lignes du protocole sanitaire qui va être mis en application pour les passagers entrant en Algérie.
Ces derniers devront présenter un test PCR datant de 36 heures avant le départ puis subir un test antigénique rapide à leur arrivée dans les aéroports algériens (Alger, Oran et Constantine).
Les personnes qui seront déclarées positives au Covid-19 seront placées en isolement dans un établissement hôtelier, à leurs frais.
Quelle période d’isolement ?
Interrogé par visa-algerie.com, ce lundi, le Dr Bekkat Berkani, membre du comité scientifique, affirme que la période d’isolement devrait être de dix jours pour les passagers positifs en provenance d’Europe, au vu de la situation appréciable dans cette zone.
Pour les voyageurs en provenance de pays à risque comme la Turquie, les pays du Golfe et de l’Asie, la période de quarantaine devrait durer un petit peu plus.
« Ceux qui proviennent de France métropolitaine ou d’Europe, la période sera de dix jours. Pour les autres, ce sera de quinze jours, mais rien n’est tranché. Ce sont des mesures adoptées partout dans le monde », explique-t-il.
Dr Bekkat Berkani recommande de désigner des laboratoires pour faire le dépistage à l’étranger pour éviter les fraudes des tests.
« Il faut trouver des partenaires en France ou ailleurs qui peuvent être recommandés pour des partenariats avec les services consulaires. Il faut absolument que les consulats s’occupent de l’opération de rapatriement. C’est à eux d’établir qui est prioritaire pour entrer au pays », ajoute-t-il.