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Reprise des vols d’Air Algérie : l’avis d’un spécialiste
Depuis le 17 mars dernier, les avions de la compagnie nationale Air Algérie sont cloués au sol. Les vols internationaux sont suspendus avec la fermeture des frontières. La suspension concerne également les liaisons domestiques assurées par Air Algérie et Tassili Airlines.
Alors que la situation sanitaire s’améliore en Algérie, des voix s’élèvent pour réclamer la réouverture des frontières et la reprise des vols. Le Comité scientifique n’a pas encore été saisi mais ses membres qui s’expriment régulièrement dans les médias sont prudents sur la question.
Une prudence que partage Abdelamdjid Tebboune. Interrogé dimanche soir, le président algérien n’a pas voulu avancer de date pour une éventuelle réouverture des frontières. Il a affirmé que ces deux questions seront étudiées « d’une manière scientifique et non politique » par les spécialistes de la santé et les professionnels membres du comité scientifique.
Reprendre les vols domestiques
Ce mardi 22 septembre, Dr Mohamed Yousfi, chef du service des maladies infectieuses à l’EPH de Boufarik (Blida), s’est exprimé sur le sujet.
Dans un entretien au site TSA, le médecin, dont le service a été en première ligne dans la lutte contre le Covid-19, évoque les conditions à satisfaire pour la réouverture des frontières et la reprise des vols.
Selon Dr Mohamed Yousfi, il faut d’abord envisager « sérieusement » la reprise du transport aérien domestique.
Pour cela, « il suffit que le protocole sanitaire soit bien appliqué, et surtout il doit y avoir un contrôle. Il ne s’agit pas d’ouvrir et de laisser « à l’appréciation » des usagers et des transporteurs, il faudra contrôler et prendre les mesures « nécessaires », explique-t-il.
Qu’en est-il des vols internationaux
Concernant les vols internationaux, le spécialiste rejoint l’avis de ses confrères du Comité scientifique. « Cette question ne dépend pas uniquement de nous », explique-t-il.
« Elle dépend de la situation épidémiologique en l’Algérie et dans les autres pays. Il ne faut pas aussi occulter l’aspect lié à la réciprocité », a-t-il expliqué.
« La décision de la réouverture revient au gouvernement mais du point de vue épidémiologique, il est clair qu’il va falloir mettre sur la balance la situation dans les pays avec lesquels ou ouvre. C’est au cas par cas », conclut-il.