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Restriction de visas par la France : les enfants malades touchés

Restriction de visas par la France : les enfants malades touchés

Depuis 7 ans, l’association Aider son Prochain œuvre dans la métropole de Lyon pour rendre les soins médicaux de France accessibles aux enfants étrangers du monde entier.

Dans leur pays de résidence, le sort de ces enfants malades est souvent compromis faute de moyens. Seulement voilà, si l’association enregistrait de nombreuses réussites, depuis le début de la crise sanitaire c’est une autre paire de manches. Faire venir des enfants en France pour être soignés correctement relève d’un véritable challenge.

Selon le journal local Expressions, le constat est amer : seuls 7 visas ont été obtenus par Aider Son Prochain depuis mars 2020, dont 2 en Algérie et 2 au Maroc.

Il faut savoir que la prise en charge d’un enfant étranger par les services médicaux français est un parcours du combattant : dossier épluché par une commission, devis pour les frais d’hospitalisation, collecte de fonds, accord des consulats français dans les pays d’origine…

Une fois ces étapes franchies et le visa validé, le petit patient arrive sur le sol français pour une période qui a été raccourcie depuis la pandémie. Après les premiers examens médicaux, l’enfant rentre chez lui et une autre demande de visa doit être lancée… ce qui entraîne un nouveau risque de refus.

« Beaucoup n’ont pas abouti, déplore Sonia Lassoued, responsable de l’ASP, interviewée aujourd’hui par Expressions. Certains devis sont payés mais nous ne pouvons pas faire venir l’enfant pour qu’il bénéficie des soins ».

Des obstacles administratifs qui empêchent de sauver des vies.

Cette situation préoccupante s’inscrit dans le climat de restrictions de visas décidé par les autorités françaises. La France a décidé de réduire de façon radicale le nombre de visas accordés aux ressortissants du Maghreb. Les Algériens, Marocains et Tunisiens se verront donc fermer la porte – ou plutôt la frontière – au nez, même dans le cadre d’un besoin urgent de soins.

Ce mercredi 3 novembre, le porte-parole du gouvernement français Gabriel Attal s’est une nouvelle fois exprimé à ce sujet en sortant du Conseil de défense suivi du Conseil des ministres : « Il s’agit d’une mesure forte, que nous assumons. Les discussions se poursuivent ».

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