Royal Air Maroc va opérer des vols réguliers vers Israël 

Un avion de la Royal Air Maroc - Par : Markus Mainka - stock.adobe.com

Après la normalisation des relations entre le Maroc et Israël le 10 décembre dernier, les compagnies aériennes israéliennes et marocaines se préparent à lancer des vols commerciaux directs entre les deux pays. Sur le plan politique, il n’y a plus aucun obstacle : le roi du Maroc a annoncé sa décision d’autoriser des vols directs entre les deux pays.

Du côté d’Israël, des compagnies ont déjà montré leur intérêt pour les vols réguliers avec le Maroc. El Al et Israir ont commencé les préparatifs. Le PDG d’Israir a même déclaré qu’il serait possible d’ouvrir des lignes directes d’ici 3 mois.

Côté marocain, la compagnie aérienne Royal Air Maroc (RAM) n’a pas encore fait de déclaration officielle concernant les vols vers Israël. Cependant, le média marocain « Le360 » révèle que la RAM fera partie des compagnies qui vont assurer ces vols commerciaux entre le Maroc et Israël.

Royal Air Maroc en Israël : une ministre marocaine confirme à demi-mot

Nadia Fettah Alaoui, ministre marocaine du Tourisme, de l’Artisanat et du Transport aérien, a confirmé l’intérêt de la RAM pour ces vols, lors d’un entretien accordé à une chaîne de télévision israélienne, ajoute la même source.  « Les premières compagnies intéressées par ces vols commerciaux, aussi bien israéliennes que marocaines, demandent toutes 2 à 4 vols par semaine, » a-t-elle dit.

Nadia Fettah Alaoui a déclaré que les compagnies aériennes israéliennes qui s’intéressent à ces vols demandent 2 à 4 vols par semaine. Mais pour que ces vols aient lieu, des négociations sont nécessaires entre les deux pays pour aboutir à un accord aérien qui va concerner plusieurs aspects, entre autres le programme des vols, et les compagnies qui vont opérer ces derniers. Après la ratification de ces accords, ces vols vont intégrer le programme de l’IATA.

Par ailleurs, la ministre marocaine a affirmé que le Maroc et Israël envisageaient de faciliter les déplacements des citoyens. « Ce qui laisse augurer un assouplissement des conditions d’octroi des visas, de part et d’autre, » souligne le média marocain.