Sète : tension à bord d’un ferry en provenance du Maroc

Depuis le 15 juin dernier, les frontières du Maroc sont ouvertes. Les liaisons aériennes et maritimes ont repris avec de nombreux pays, dont la France.

Actuellement, c’est la grande période des retours pour les Marocains et les touristes qui ont passé une partie de l’été au Maroc. Un retour qui se déroule dans des conditions particulières.

En effet, le Maroc a été classé dans la liste rouge française et la France est dans la liste B marocaine (les deux pays se considèrent mutuellement comme étant à haut risque sanitaire). Un classement qui est synonyme de restrictions et de contrôles renforcés des voyageurs à l’arrivée comme au départ.

France : nouvelle procédure pour les voyageurs en provenance du Maroc

C’est justement en raison des procédures liées à la crise sanitaire qu’un conflit a éclaté, dans la nuit de mercredi 25 à jeudi 26 août, entre les voyageurs et l’équipage du ferry de la compagnie maritime Grandi Navi Veloci (GNV) qui effectuait la liaison entre Tanger (Maroc) et Sète (France).

Selon le journal Le Midi Libre, qui rapporte l’information, les passagers refusent de débarquer, exigeant le remboursement d’une partie du prix du billet pour compenser l’important retard pris par le ferry.

Le bateau, qui a quitté le Maroc avec un important retard, n’a pas pu accoster à temps à Sète en raison d’un changement du prestataire chargé de réaliser les tests antigéniques obligatoire sur les passagers arrivant dans ce port du sud de la France depuis le Maroc.

Le retard au départ du Maroc et la nouvelle procédure mise en place à Sète ont contraint les passagers à passer la nuit sur le ferry. Selon un passager, la compagnie aurait promis de rembourser 50 % du prix du billet, avant de revenir sur son engagement, provoquant la colère des passagers, comme on peut le voir sur ces vidéos partagées par Le Midi Libre.

Face au refus des passagers de débarquer du ferry, la police française s’est déployée. À 11 h, plusieurs policiers casqués étaient sur place, ainsi que des sapeurs-pompiers, précise Le Midi Libre.