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Après plusieurs mois d’installation en Algérie, une expatriée Franco-Saoudienne partage sur les réseaux sociaux son étonnement face à la barrière de la langue.

Contrairement à ce qu’elle imaginait, le français ne suffit pas toujours pour se débrouiller, notamment dans la capitale. Elle livre aujourd’hui son expérience et répond à la question « parler arabe pour venir en Algérie, est-ce indispensable ou pas ? ».

Pour les expatriés, « ce n’est pas si simple que ça »

Dans une vidéo sur TikTok, l’expatriée mariée à un Algérien raconte ce qu’elle a découvert à son arrivée en Algérie : « On m’avait dit qu’à Alger, tout le monde parle français, de ne pas m’inquiéter, que ça allait être simple. Mais ce n’est pas si simple que ça ».

Après quelque temps dans sa nouvelle vie à Alger, la jeune femme va se rendre compte que « non, tout le monde ne parle pas français, surtout chez les jeunes générations ».

@madin_alger

Vraiment un conseil si j’avais eu plus de temps pour me préparer avant le grand départ j’aurais anticipé des cours de darja ! Car pour moi c’est compliqué et je trouve que c’est important de s’intégrer au mieux ! Allah y Sahel Merci @Ines | Dialecte algérien 🇩🇿 @Rym | Prof Dialecte Algérien pour tout ce que j apprends ave vous ! Sa7itou 🫶🏼 #algerie #dialecte #hijra #muslim #arabe

♬ Purpose (Vocals Only) – Vocalbeets

D’après elle, « ce sont surtout les anciens qui parlent français, mais les jeunes, très peu », ce qui ne facilite pas les choses aux binationaux venus de France ou d’un autre pays francophone. Résultat : le quotidien peut créer des situations inattendues !

« Ça m’est arrivé plusieurs fois d’être complètement bloquée, face à quelqu’un qui ne me comprend pas, et moi non plus. C’est parfois compliqué. Heureusement, il y a toujours des bonnes personnes pour s’arrêter et traduire », relate-t-elle.

« Je vis dans un pays, donc je m’adapte »

Dans la rue comme dans les commerces, la langue majoritaire est la darija, dialecte algérien qui change plus ou moins d’une ville à l’autre. Quant au français, il est toujours présent, mais les jeunes ont tendance à se tourner vers l’anglais.

Outre l’aspect pratique, l’expatriée insiste sur la question de l’adaptation culturelle : « Je vis dans un pays, donc je m’adapte. C’est aussi simple que ça. Apprendre le dialecte du pays où on habite, c’est logique. C’est pour ça que j’ai commencé des cours de darija ».

Et d’ajouter en légende de sa vidéo : « C’est vraiment un conseil. Si j’avais eu plus de temps pour me préparer avant le grand départ, j’aurais anticipé des cours de darija ».

Avec ces cours, elle pourra bientôt « converser sans problème » et éviter les malentendus.

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