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Testés positifs à l’aéroport de Dubaï, ils ont vécu un cauchemar

Testés positifs à l’aéroport de Dubaï, ils ont vécu un cauchemar

L’Office National des Aéroports du Maroc (ONDA) a cependant contesté les conclusions de cette enquête / Par Rawpixel.com / Adobe Stock

Une famille française a vécu un cauchemar à Dubaï alors qu’elle y passait des vacances. La famille Gandini ne pensait pas devoir subir un tel traitement en s’offrant un séjour dans le très riche État des Emirats arabes unis.

Après 10 jours passés à Dubaï, la famille française tente de rentrer en France le 20 décembre pour les fêtes de fin d’année. Toutefois, ils découvrent que tous les membres de la famille doivent subir un test PCR négatif pour regagner la France.

Le test est réalisé à l’aéroport de Dubaï. C’est à ce moment-là que le fils aîné est testé positif au virus et donc refoulé à l’embarquement.

Des résultats de tests PCR discutables

Impossible pour leur enfant de prendre l’avion retour, car aux Emirats arabes unis, toute personne ayant le covid-19 est obligée de s’isoler pendant 10 jours. Cédric Gandini, le père de famille, a donc décidé de rester aux côtés de son fils pour observer cette quarantaine obligatoire.

Les services aéroportuaires de Dubaï n’ont pas laissé de choix à la famille. Si la maman et le plus jeune fils ont pu regagner la France, le père et son fils aîné ont dû se soumettre au protocole sanitaire dubaïote.

Pour Cédric Gandini, les tests étaient pourtant peu fiables, puisque l’infirmière qui les a réalisés aurait plus ou moins mélangé les écouvillons utilisés pour prélever le virus sur ses proches.

Chambre sale, cafards et nourriture immangeable

Cédric Gandini et son fils ont finalement accepté de jouer le jeu, pensant passer 10 jours d’isolement dans un hôtel correct. La mise en quarantaine est gérée par les services de l’aéroport de Dubaï qui assurent que tout se passera bien.

Très vite, c’est la douche froide. Le père et son enfant sont emmenés dans une zone industrielle proche de l’aéroport et placés dans une sorte de cité dortoir.

Cédric Gandini doit négocier pour pouvoir rester avec son fils, car les autorités veulent les isoler séparément. Ils finissent par obtenir gain de cause et sont installés dans une chambre de 15 m2.

La chambre est répugnante, Cédric Gandini y croise souvent des cafards. La seule fenêtre de la pièce a été condamnée, il est impossible de l’ouvrir et d’aérer l’espace. Il leur est formellement interdit de quitter leur chambre, on leur apporte quotidiennement de la nourriture mais elle est immangeable. Peu ragoûtante et froide, les deux Français la mangent à peine.

Des photos de leurs plats ont été postées sur les réseaux sociaux par une députée normande qui a tenté de dénoncer leurs conditions d’isolement.

Cédric Gandini raconte à la presse française qu’il a perdu près de 4 kg durant ce séjour infâme.

Un isolement digne d’une prison

Cédric a l’impression de devenir fou, isolé, il peine à communiquer avec les gardiens de la cité où ils séjournent. Les nuits sont courtes, car la literie est extrêmement inconfortable. Dans une interview accordée au journal Le Réveil Normand, Cédric Gandini parle de “matelas durs comme du béton.”

L’ennui et le manque d’activité physique pèsent sur leur moral. Seule la connexion internet leur permet à lui et son fils de tenir le coup. C’est aussi un moyen de communiquer avec l’agence de voyage qui a géré leur séjour et de lui demander de l’aide.

Le père de famille s’inquiète lorsque les autorités médicales refusent de réduire leur isolement alors que son fils et lui-même ont été à nouveau testés négatifs à deux reprises.

Maintenus en quarantaine, Cédric Gandini et son enfant se retrouvent à passer Noël dans leur petite chambre loin de leur famille, alors qu’ils ne sont pas contagieux.

Finalement, huit jours après leur isolement, un médecin les teste à nouveau. Tous deux négatifs, ils sont enfin autorisés à sortir. Leur cauchemar est presque fini, mais pas totalement, puisque les deux voyageurs doivent faire des pieds et des mains pour trouver un vol retour au départ de l’aérport de Dubaï.

La date du 28 décembre, lorsqu’ils sont enfin autorisés à partir, arrive dans une période où les vols disponibles sont rares et très onéreux. Ce n’est que le 29 décembre que le père et son fils parviennent à s’envoler vers la France, avec un très mauvais souvenir de leurs derniers jours à Dubaï.

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