Renouveler son titre de séjour peut s’avérer un véritable parcours du combattant pour de nombreux étrangers établis en France. Cette difficulté est cependant plus flagrante au niveau de certaines préfectures et sous-préfectures.

Une ressortissante algérienne vit d’ailleurs un véritable calvaire en essayant de renouveler son certificat de résidence de 10 ans. Pour arriver à régulariser sa situation, cette demandeuse doit d’abord se confronter aux divers obstacles qui caractérisent la sous-préfecture de Saint-Denis.

C’est ce que dévoile Me Sonia Cherfa, l’avocate de cette ressortissante algérienne. L’avocate dénonce plusieurs « dysfonctionnements » au niveau de la sous-préfecture de Saint-Denis et assure que cela impacte sensiblement les demandeurs de titres de séjour.

Titre de séjour : appelée deux fois pour la prise d’empreintes

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« Il n’y a rien qui fonctionne normalement dans cette préfecture », lâche dépitée l’avocate qui reproche au service de l’État d’avoir des « dysfonctionnements au niveau de l’ANEF, du service et de l’accueil ».

L’avocate confie que sa cliente a été appelée une première fois à faire la prise d’empreinte en novembre dernier. La concernée a effectué sa prise d’empreintes, reçu son attestation de prolongation, et espérait recevoir un appel de la préfecture pour lui délivrer son nouveau titre de séjour.

Coup de théâtre, la demandeuse est effectivement contactée par la sous-préfecture une nouvelle fois, mais c’était pour qu’elle effectue encore une prise d’empreinte.

Après avoir expliqué au service instructeur que cette étape a été déjà franchie, l’avocate se résigne et demande à sa cliente d’effectuer une prise d’empreinte une nouvelle fois.

Il faut faire la queue à 5h du matin

Le plus perturbant, dévoile l’avocate, c’est que l’opération de la prise d’empreintes ne nécessite pas de rendez-vous, mais qu’il faut quand même jouer des coudes pour l’effectuer.

 « Il faut faire la queue vers 5 h du matin », déplore cette avocate qui explique que la sous-préfecture ne prend plus personne pour la prise d’empreinte à partir de 13 h ». Les demandeurs se bousculent donc au portail du service de l’État, tôt le matin, pour pouvoir effectuer cette formalité.

« C’est tout un marathon, toute une gymnastique ! », dénonce l’avocate qui assure que pour être reçu par cette sous-préfecture, « il faut se présenter à 5 h du matin ».

Pour finir, elle confie que sa cliente a reçu une deuxième attestation de prolongation et qu’elle ne sait toujours pas quand elle va pouvoir décrocher son titre de séjour.

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