Transavia annule des vols vers le Maroc

Habituellement, le nombre de vols augmente durant la période de l’été qu’on appelle communément la haute saison, celle qui draine le plus de demande dans l’année.

Les compagnies aériennes enrichissent leurs offres, font appel à des employés saisonniers et ont souvent recours à l’affrètement des avions pour faire face à la demande durant la période estivale.

Ce ne sera pas le cas de Transavia Netherlands, la branche hollandaise de la compagnie low cost filiale du groupe KLM.

En effet, Transavia Netherlands a été contrainte d’annoncer l’annulation de bon nombre de ses vols pour l’été notamment vers plusieurs pays dont le Maroc, rapporte Le Petit journal marocain ce jeudi 26 mai.

Transavia fait face à un manque de personnel 

Au total, ce sont 500 vols qui seront supprimés du programme de la compagnie aérienne low cost, toutes destinations confondues, qui encaisse là un sérieux coup en pleine période de l’été où généralement les compagnies font le plein.

La raison de ces annulations est le manque de personnel navigant commercial. La compagnie connaît une saignée d’effectif et se voit obligée de faire l’impasse sur 500 vols pour cet été.

Le déficit de personnel navigant commercial est derrière 2 % des vols annulés durant la période allant du mois d’avril jusqu’à octobre contre 0.5 % pour la même période en 2019. Le chiffre est donné par la porte-parole de Transavia dans une déclaration accordée à RTL.

Transavia Netherlands n’est pas la seule compagnie qui connaît ce problème. Tui Fly, compagnie aérienne belge low cost souffre également de cette situation.

Une grande partie du personnel navigant de ces deux compagnies aurait une préférence pour la compagnie KLM qui propose des conditions de travail plus avantageuses, précise la presse néerlandaise, citée par le Petit journal marocain.

« Les temps de travail et de repos de ces deux compagnies sont bien moins favorables que chez KLM. Transavia est une filiale de KLM, mais c’est une compagnie aérienne à bas prix et ils ont des conditions d’emploi différentes », explique un membre du syndicat FNV Aviation.