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Transavia : avion en panne, Air Algérie sollicitée et les passagers invités à « prendre l’air »
Un vol de la low cost Transavia, au départ de l’aéroport de Constantine pour Paris, a connu un léger contretemps avant son départ, samedi. Les passagers ont été invités à débarquer de l’appareil, selon le témoignage d’un passager à bord.
Le vol TO7241 a été effectué samedi 23 novembre à destination de l’aéroport de Paris-Orly. Le départ étant prévu à 10 h 45 de l’aéroport Mohamed Boudiaf de C, l’avion n’a pu quitter le tarmac qu’à 11 h 10, pour un atterrissage à 13 h 28 à Paris, selon les données consultées sur le service de suivi de vols de Transavia.
« Je vous invite à aller prendre l’air »
Alors que les passagers attendaient le décollage de leur vol, le commandant de bord a pris la parole via l’interphone de la cabine pour leur annoncer que le vol allait connaître un retard et qu’ils devaient débarquer, « car il fait très chaud en cabine ».
Pour ce qui est du retard qu’ont connu les passagers de ce vol à l’embarquement, le pilote précise que c’était lié à des problèmes administratifs entre Transavia et Air Algérie.
Pour rassurer les passagers concernant le problème technique, le pilote explique que l’appareil, un Boeing 737, a connu la veille un problème dans le système d’anti-givrage de son aile à l’aéroport de Paris.
« Ce système est indispensable pour aller à Paris, vu les conditions météo. Mais ici (à Constantine, NDLR), il fait beau, on n’en aura pas besoin », a lancé le commandant de bord de l’avion Transavia.
L’équipage Transavia fait appel aux mécaniciens d’Air Algérie
Toutefois, il a affirmé que le problème a été résolu pendant que l’avion était encore à Paris. « Mais maintenant, les vannes d’anti-givrage ne se ferment pas pour le démarrage des moteurs de l’avion », a encore expliqué le pilote.
L’équipage du vol TO7241 a fait deux tentatives de démarrage des moteurs de l’avion, en vain. Et pour résoudre le problème, l’équipage de la low cost française a fait appel aux mécaniciens de la compagnie nationale, Air Algérie, pour trouver une solution.
« Nous allons essayer de fermer les vannes d’anti-givrage en manuel pour pouvoir démarrer les moteurs et les rouvrir par la suite. Nous devons absolument effectuer cette opération pour dégivrer l’avion en vue du mauvais temps à Paris », a ajouté le commandant de bord.
À la fin de son message, et en attendant la résolution du problème technique, il a proposé aux passagers « d’aller prendre l’air », tout en les rassurant qu’il y avait une solution pour partir en toute sécurité.