Transavia : un interminable voyage pour 150 passagers

Les conditions climatiques, dont les vents, peuvent rendre les atterrissages d’avions très difficiles. Un avion de Transavia, filiale d’Air France, n’a carrément pas pu atterrir à cause de ce phénomène naturel.

En France, les passagers d’un vol assuré par la compagnie Transavia ont dû recourir à un autre moyen de transport pour arriver à bon port. Pour cause de vents forts, leur avion n’a pas pu les faire parvenir à leur destination.

Il s’agit du vol Paris-Orly vers l’aéroport de Perpignan, une ville située au sud de la France, opéré le mercredi 28 septembre dernier par la filiale d’Air France, Transavia. Ce vol ne dure initialement qu’une heure, mais cette fois-ci, les 150 passagers n’ont atteint leur destination que le lendemain matin.

Selon le journal Ouest France, le Boeing 737 de la compagnie n’a été qu’à 200 m du sol lorsqu’il avait atteint l’aéroport Perpignan-Rivesaltes. Toutefois, des vents à plus de 70 km/h l’ont empêché d’atterrir sans risque.

Incident lors du vol Transavia : l’avion dérouté vers l’aéroport de Toulouse

L’équipage a donc décidé de dérouter son appareil vers l’aéroport de Toulouse. En effet, après avoir fait demi-tour de l’aéroport de Perpignan, l’avion de Transavia a atterri quelques minutes plus tard à l’aéroport de Toulouse, au sud-ouest de la France.

À ce niveau, la compagnie devait assurer des bus pour transporter les passagers vers l’hôtel, le temps de trouver une solution. Cependant, le transporteur n’a trouvé ni bus ni hôtel. Par conséquent, les passagers ont été contraints de dormir toute la nuit sur des lits de camp dans l’aéroport.

« Il y avait des personnes âgées et une personne en béquille, toutes livrées à elles-mêmes ! On n’a pas de nouvelles, sauf un SMS automatique de la compagnie », a raconté un passager cité par le journal Capital.

Finalement, les 150 passagers ont été reconduits, le lendemain à 7 h 30, vers Perpignan, leur destination initiale, en bus. Au total, ils ont mis 12 h pour rejoindre leur destination. Le trajet pour rejoindre l’aéroport était d’environ deux heures, détaille la même source.

Il est à noter que ce n’est pas la première fois qu’un avion de Transavia rencontre un cas similaire. Début septembre, un pilote de la compagnie a lutté contre des vents violents lors d’un atterrissage à l’aéroport de Madère, au Portugal. Après plusieurs tentatives délicates, l’avion a quand même pu atterrir, contrairement à l’incident de Perpignan.