Tunisie : les nouvelles règles pour les voyageurs

Le drapeau de la Tunisie. (Imae Par giumas / Adobe Stock)

En Tunisie, le nombre de contaminations au covid-19 atteint des records. Selon le dernier bilan publié, dimanche 24 janvier, le pays a enregistré 2059 nouvelles contaminations et 80 décès en 24 heures. Les médias locaux évoquent des situations « dangereuses » dans plusieurs gouvernorats du pays, avec des taux de contaminations très élevé.

La Tunisie, qui peine à maitriser la nouvelle vague de contaminations, craint l’arrivée sur son sol des nouveaux variants du coronavirus, plus contagieux et peut-être plus meurtriers. Le pays, qui a été l’un des premiers à avoir ouvert ses frontières après la première vague, a pris des mesures de confinement en interne.

Si elle ne ferme pas ses frontières, la Tunisie a pris de nouvelles mesures draconiennes pour les voyageurs en provenance de l’étranger.

Tunisie : les nouvelles conditions pour les voyageurs

Dans un communiqué publié ce lundi en fin de journée, le ministère tunisien de la Santé annonce l’entrée en vigueur de nouvelles restrictions pour les voyageurs à partir du 1^er février prochain, avec notamment le retour du confinement obligatoire pour tous les voyageurs.

Les vols restent suspendus avec les trois pays dans lesquels les nouveaux variants sont actifs : le Royaume-Uni, l’Afrique du Sud et le Brésil, a rappelé le ministère de la Santé. Pour les voyageurs en provenance des autres pays, ils devront présenter un test PCR négatif réalisé moins de 72 heures avant l’embarquement.

Le voyageur s’engage à observer, à sa charge, une période de confinement obligatoire de sept jours dans un centre spécialisé ou dans un hôtel. Il devra présenter une réservation à son arrivée en Tunisie. À l’issue du septième jour de confinement, il pourrait effectuer un autre test PCR. Si le résultat est négatif, il sera autorisé à quitter son lieu de confinement.

Ces mesures s’appliquent à tous les passagers entrant en Tunisie, y compris ceux qui reviennent d’un court séjour (moins de cinq jours) à l’étranger, a précisé le ministère de la Santé.