Un aéroport français espère le retour d’Air Algérie

Un avion de la compagnie aérienne nationale Air Algérie. (Par Björn Wylezich - stock.adobe.com)

Lorraine Aéroport, dans l’est de la France, vit des moments difficiles depuis le début de la pandémie de Covid-19. Principalement axé sur les vols vers le Maghreb, l’aéroport a vu tour à tour la compagnie aérienne Air Algérie s’arrêter et les vols vers le Maroc suspendus.

Aujourd’hui, l’activité de Lorraine Aéroport repose sur une seule compagnie : TwinJet, rapporte, ce jeudi 10 février, le journal local Vosges Matin. Cette compagnie propose seulement sur des vols internes vers Lyon, Marseille et Toulouse.

Seule bonne nouvelle : le retour de TUIfly qui reprendra ses vols vers Casablanca deux fois par semaine à compter du 19 février. Néanmoins, difficile de retrouver les fréquentations d’avant la pandémie.

Seule Air Algérie pourrait redynamiser le trafic de Lorraine Aéroport

Seule une reprise du trafic de et vers l’aéroport est en mesure maintenir la structure en vie. Dès lors, le retour de la compagnie Air Algérie fait office de seule lumière au bout du tunnel. C’est ce que rapporte le journal L’Est Républicain, qui estime qu’une renaissance de l’aéroport dépend principalement du retour de la compagnie aérienne algérienne.

Actuellement, Air Algérie opère 24 vols par semaine entre l’Algérie et la France. 23 d’entre eux ne concernent que les aéroports parisiens, le dernier vol dessert Marseille à partir d’Alger.

Malgré l’augmentation du nombre de vols depuis le 28 août, il n’existe aucune indication que le Lorraine Aéroport soit prochainement desservi par Air Algérie. Par ailleurs, c’est tout le Grand-Est qui espère une hausse du nombre de vols de la compagnie Air Algérie qui bénéficierait assurément à d’autres aéroports de la région.

Il faudra attendre le mois de mars pour avoir une meilleure visibilité concernant le programme de vols d’Air Algérie. L’actuel programme prend fin le 26 mars prochain.

Les autorités algériennes pourraient décider de maintenir le système actuel, avec une ouverture partielle et contrôlée des frontières, ou opter vers plus d’ouverture et une reprise des programmes annuels habituels des différentes compagnies aériennes.