Un Algérien accusé d’avoir essayé de tuer sa femme : « Chez nous, les Arabes, c’est comme ça ! »

Le drapeau de l'Algérie. (Image par : Maxim Grebeshkov / Adobe Stock)

Le tribunal de Rodez, dans le sud de la France, a jugé hier vendredi 6 octobre, un Algérien, accusé de harcèlement, de menaces de mort et d’instigation à l’assassinat envers sa femme, rapporte, ce samedi 7 novembre, le journal local Centre Presse (article payant).

Le quinquagénaire, décrit comme père violent par ses propres enfants, est accusé de « faire vivre un cauchemar » à son épouse depuis que celle-ci a demandé le divorce il y a trois ans.

Atteinte d’une grave maladie, elle a dû faire face à un harcèlement de la part de son mari qui l’a même menacé de mort l’aide d’un couteau lors d’un enterrement familial. Il est allé jusqu’à proposer la somme de 450 euros à une marginale personne pour qu’elle poignarde sa femme.

Capable de tuer tout le monde

Des proches du prévenu l’ont accablé affirmant, dans des témoignages, qu’il était capable de tuer tout le monde. Même la sœur de l’accusé révèle avoir été menacée de mort par son frère. Elle s’est d’ailleurs constituée partie civile dans cette affaire, révèle la même source.

Alors qu’il se trouve en détention préventive depuis le mois dernier, il a été jugé et condamné à une année et demie de prison ferme avec interdiction d’entrer en contact avec sa femme et sa sœur. Mais au-delà des faits, les déclarations de l’accusé ont suscité colère et indignation dans le tribunal.

En effet, pour sa défense, l’Algérien, natif d’Oran, n’a pas trouvé meilleure réponse que de dire : « Chez nous, les Arabes, c’est comme ça ! ». Une réponse qui a fait bondir de colère le procureur de la République qui a répondu sèchement à l’accusé.

« Vos propos sont une honte pour toutes les personnes arabes. Non Monsieur, ce n’est pas comme ça, pas comme vous dites. Personnellement, ce que vous dites me dégoûte » a, ainsi, répondu le procureur visiblement choqué par les propos de l’accusé.