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Un cobra mortel dans l’avion : grosse frayeur et atterrissage d’urgence

Un cobra mortel dans l’avion : grosse frayeur et atterrissage d’urgence

(Photo de Ehab Al-Hakawati sur Unsplash)

Un pilote de ligne a pu tester son sang-froid lors du vol où il transportait des collègues d’aviation. Et pour cause : il a eu la désagréable surprise de découvrir qu’un serpent très venimeux s’était introduit dans l’avion. Plus précisément dans le cockpit.

Le pilote Rudolph Erasmus l’a découvert après avoir ressenti une sensation de froid sur sa hanche. C’est là qu’il a compris qu’un cobra du Cap s’était invité dans l’avion. Il s’agit d’un des serpents les plus dangereux au monde. Son venin peut tuer un être humain en moins de 30 minutes.

Le serpent s’est caché sous le siège du pilote

Lorsque le pilote se rend compte de sa présence, il est alors à 10 000 pieds du sol. “J’ai pensé qu’il était dans ma bouteille d’eau, parce qu’elle fuitait”, a expliqué le pilote au média Insider, qui relate l’information ce vendredi 7 avril.

Mais en réalité le reptile s’était déplacé, c’est en voyant sa tête se dégager sous son siège, que le pilote comprend que le serpent peut le mordre à tout moment.

“Ma première réaction, pour être honnête, a été de rester silencieux tellement j’étais stupéfait. C’était comme si mon cerveau n’avait pas pu enregistrer exactement ce qu’il se passait”, admet le pilote auprès du média Insider.

Rudolph Erasmus a confié qu’il était dans un état de peur. Sa plus grosse crainte était de voir le cobra s’insérer dans la cabine auprès des passagers. Il a donc tout fait pour garder son calme et taire sa peur pour ne pas aggraver la situation.

Un atterrissage en urgence dans la terreur et le silence

Le pilote a décidé de prévenir les passagers pour qu’ils soient conscients de la situation et préparés si le serpent venait à s’échapper. Surtout, Rudolph Erasmus a décidé d’enclencher un atterrissage en urgence pour éviter tout drame.

Lorsque le pilote a prévenu les passagers, il a pu voir qu’eux aussi sont restés très silencieux. “Je suppose qu’ils étaient également choqués, mais heureusement ils sont restés calmes”, explique le pilote. Une attitude qui a favorisé la gestion de la situation d’urgence.

Rudolph Erasmus a très vite identifié le serpent comme appartenant à l’espèce de cobra du Cap. La présence du serpent n’était pas totalement une surprise. Les employés du club de vol l’avaient déjà repéré sur la piste de l’aéroport avant son départ. Seulement personne ne l’a vu s’introduire dans l’appareil.

Ce qui aurait pu être un drame a toutefois été évité. Rudolph Erasmus a pu atterrir en 15 minutes. Tous les passagers ont quitté l’appareil sans être blessés.

A l’atterrissage, le pilote a tenté de localiser le serpent qui était initialement sous son siège. En vain, il semblait avoir disparu. C’est ensuite un ingénieur et un chasseur de serpents qui ont pris le relais. Après avoir fouillé de fond en comble l’avion, ils ne l’ont jamais retrouvé.

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