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Une étudiante affirme avoir été frappée au consulat d’Algérie de Créteil
L’histoire est à peine croyable. Partie au consulat d’Algérie à Créteil, en région parisienne, demander une aide financière, une jeune étudiante Algérienne affirme avoir été agressée par des agents de sécurité.
Les faits se sont déroulés le 18 décembre dernier, relate, ce vendredi 8 janvier, Le Parisien. L’étudiante de 21 ans doit faire face à des dépenses liées à son hospitalisation en octobre. « J’avais des factures d’ambulance à payer », explique-t-elle au journal français.
Au consulat, l’étudiante est reçue par l’assistante sociale. Elle l’informe qu’elle ne peut rien faire pour elle mais lui conseille de prendre attache avec le consul. La jeune étudiante s’installe dans le hall du consulat en attendant d’être reçue.
La police française enquête
C’est là que la situation prend une autre tournure. Selon l’étudiante, un homme se présente à elle comme étant le chef de la sécurité du consulat et l’informe que le consul refuse de la recevoir. Une autre personne arrive et tente de la faire sortir de force. L’étudiante affirme avoir été traînée au sol jusqu’à un ascenseur. Elle a également été frappée.
La jeune femme a déposé plainte, pour violence sur personne vulnérable, au niveau du commissariat de Créteil qui se charge actuellement de l’enquête. Cette dernière est toujours en cours.
Cette dernière révèle avoir reçu des menaces. « Tu vas voir, je vais te ligoter, la prochaine fois que tu rentres en Algérie, tu verras ce qu’ils vont faire de toi », lui aurait dit la personne qu’elle accuse de l’avoir agressée.
Elle raconte qu’elle se trouvait en état de choc et que ses agresseurs lui ont confisqué sa veste, son sac et son téléphone portable. Elle a pu s’enfuir à travers un portail ouvert.
Un certificat médical atteste de différentes blessures, principalement des hématomes, selon la même source.
La version du consulat d’Algérie
De son côté, le consulat a une toute autre version des faits sur cet incident. La jeune femme n’est pas titulaire d’une carte consulaire. Malgré cela, elle aurait bénéficié d’une aide durant la première période de confinement il y a quelques mois, affirme la représentation algérienne.
Cette dernière aurait refusé une somme de 300 euros qu’elle aurait jugé insuffisante, révèle l’assistante sociale qui a présenté une décharge signée par l’étudiante, selon Le Parisien.
Pour sa part, le consul affirme qu’il était prêt à aider la jeune femme, mais qu’il ne voulait pas céder à « son chantage ». Il raconte que l’étudiante voulait entrer dans son bureau, interdit au public en temps normal.
Le consul parle d’une jeune femme « agressive, insultante, difficile à calmer », qui « menaçait de se suicider ».