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Une jeune chercheuse algérienne, experte reconnue en cybersécurité en France
Le journal français Les Echos consacre, ce jeudi 15 octobre, un article à Fériel Bouakkaz, une spécialiste en cybersécurité qui exerce actuellement en France.
La jeune algérienne de 31 ans est devenue « la première femme en France à décrocher l’accréditation CEI (Certified EC-Council Instructor) ». Un diplôme qui « lui permet de dispenser aux ingénieurs une formation pour devenir hacker éthique certifié (CEH) », précise le média français.
À l’obtention de son habilitation d’instructeur, elle apprend être la première femme de France à disposer de ce titre, comme elle l’explique dans cet entretien vidéo.
De l’université de Bejaia à l’Efrei Paris
Née à Annaba, Fériel Bouakkaz a d’abord fait ses études à l’université de Bejaia où elle a décroché un master en 2012. Elle a ensuite entamé, en 2013, une thèse durant laquelle elle était rattachée au laboratoire d’informatique médicale LIMED (Université de Bejaia) en collaboration avec des universités françaises.
Après l’obtention de son doctorat en informatique en 2016, Fériel Bouakkaz s’installe en France où elle a participé à plusieurs projets de recherche, avant de devenir enseignante. Depuis 2019, elle enseigne à l’Efrei Paris, une école d’ingénieurs française.
Ses domaines de compétences
« Ses principaux enseignements sont la cryptographie, la sécurité des infrastructures, l’algorithmique et le Java. Ses travaux de recherche portent principalement sur la sécurité, l’agrégation de données, les réseaux de capteurs sans fil, l’IoT et la 5G », précise l’Efrei.
En France, les métiers de la cybersécurité ne comptent que 11 % de femmes. Ce que critique Feriel Bouakkaz. « Dès lors que le profil cumule la passion pour son métier et une solide expertise, il n’y a aucune raison de s’interdire tel ou tel secteur », explique-t-elle aux Echos.