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Vidéo. Atterrissage raté d’un A350 de Lufthansa secoué par le vent

Vidéo. Atterrissage raté d’un A350 de Lufthansa secoué par le vent

Un avion en approche d'atterrissage. (Photo par avdwolde / Adobe Stock)

Au moment de l’atterrissage d’avions, les pilotes de ligne peuvent rencontrer moult difficultés, notamment celles liées aux conditions climatiques dans l’aéroport. La procédure d’interruption de l’atterrissage peut donc être la seule alternative.

Les conditions climatiques pouvant rendre la navigation aérienne difficile, voire impossible, sont entre autres le brouillard et le vent. Dans ce dernier cas, l’atterrissage peut rapidement devenir dangereux, car les rafales peuvent survenir de n’importe où.

Dans le domaine de l’aviation, ce phénomène est baptisé vent par cisaillement, qui est caractérisé par une différence de la vitesse et de la direction des rafales. Ainsi, le pilote aux commandes peut être surpris à tout moment par une rafale imprévisible.

Dans certains cas, en fonction de la vitesse et de l’intensité du vent, le commandant de bord se trouve dans l’obligation d’interrompre son approche même s’il est à seulement quelques encablures de toucher le tarmac.

Impressionnante remise de gaz d’un A350 après un atterrissage avorté

Toutefois, la prise de cette décision à la dernière minute peut s’avérer encore plus dangereuse. C’est exactement le cas de l’impressionnant atterrissage avorté de cet Airbus A350 de Lufthansa, capturé en  vidéo  par un spotplanner.

Se rendant compte que l’avion n’est pas en mesure d’atterrir correctement à cause du vent, le pilote a effectué une remise de gaz presque au mauvais moment.

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Dans la séquence postée ce mardi 7 février sur Twitter, on voit que le train d’atterrissage avait déjà touché la piste au moment de la remise de gaz. La queue de l’imposant appareil a même failli toucher le sol, ce qui aurait été catastrophique.

Fort heureusement, après avoir échoué dans son approche, le pilote a réussi sa remise de gaz in extremis. L’appareil a ensuite repris les airs tout en continuant à subir les rafales. Dans ce cas, le commandant de bord a sans doute mis du retard pour atterrir dans le bon endroit sur la piste.

L’avion ne pourra donc pas être arrêté au bon moment. Et au lieu de prendre le risque de finir en sortie de piste ou de percuter un autre avion ou un bâtiment de l’aérogare, le pilote a pris la sage décision de remettre les gaz, bien qu’à la dernière minute.

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