Un passager sème le chaos à bord d’un avion easyJet

(Image par : Paul - stock.adobe.com)

Les incidents dans les avions sont fréquents, que ce soit de la part de passagers turbulents ou même parfois d’employés des compagnies aériennes. Alors que la plupart de ces incidents finissent relativement bien, certains dégénèrent et nécessitent l’intervention de l’équipage.

C’est ce qui s’est passé ce mercredi sur le vol EZY1903 de la compagnie easyJet. Alors que l’avion devait effectuer la desserte entre Manchester et l’île espagnole Tenerife, un passager a commencé à semer la zizanie à bord.

Malgré l’intervention des membres de l’équipage, le passager, ivre, a continué à se débattre et a fini par agresser un autre voyageur. En état d’ébriété, il est allé jusqu’à l’étrangler, suite à quoi l’homme s’est évanoui et a dû être secouru.

Un retard de 12 h sur le vol

Les problèmes ont commencé avant le décollage. Le site Belg24, qui a rapporté l’incident, fait état d’une douzaine d’heures de retard sur le vol. Retard causé par le même passager alcoolisé, qui a ouvert des articles pris dans la zone duty free de l’aéroport sans les avoir payés.

C’est au moment du rappel à l’ordre du passager que les choses ont dégénéré et qu’il a commencé à montrer une attitude violente à l’égard des membres de l’équipage. Sur une vidéo partagée par la même source, on l’aperçoit, en train de se débattre en criant.

La scène est surréaliste et la panique prend vite le dessus à bord de l’avion. On entend, en plus des cris du passager turbulent, des cris de bébés et d’autres passagers.

Les témoignages rapportent une situation « très violente », qui a mené à une altercation avec l’autre passager, avec qui il a échangé quelques paroles avant de l’étrangler.

L’avion a fini par atterrir à Tenerife et le passager turbulent a été arrêté par les forces de l’ordre dès l’arrivée. Belg24 ajoute qu’aucune information n’a été communiquée à propos de l’autre passager qui s’était évanoui suite à son agression.

Suite à l’incident, le porte-parole d’easyJet a déclaré qu’ils prenaient « très au sérieux » ce genre de comportements, même s’ils restent « rares », soulignant qu’ils ne « pardonnent pas ces comportements turbulents ou menaçants » envers leurs employés.