Visas, regroupement familial…quel impact aura le reconfinement en France ?

Le drapeau de la France. (Image par : J. Ossorio Castillo / Adobe Stock)

La France se reconfine. Face à une deuxième vague qui s’annonce meurtrière, le président français Emmanuel Macron a annoncé, mercredi soir, un nouveau confinement à compter de vendredi 30 octobre pour une durée de quatre semaines dans l’ensemble du territoire français.

Comme au printemps dernier, la France va fonctionner au ralenti. Les services publics seront impactés. La reprise de certains services, suspendus depuis mars dernier, est également reportée. Tour d’horizons des services qui seront touchés.

1. Délivrance des visas touristiques

Suspendus depuis la mi-mars dernier, la délivrance des visas Schengen court séjour (visa C) ne va pas reprendre de sitôt. Les voyages entre l’Algérie et la France resteront limités aux ressortissants européens, aux étrangers résidents en France et aux Algériens titulaire de visas D.

2. Regroupement familial : une attente supplémentaire

Pour les couples mariés concernés par le regroupement familial, l’attente, qui dure également depuis mars dernier, sera prolongée d’au moins un mois supplémentaire. Il est, en effet, très peu probable que le gouvernement français décide de délivrer des visas D pour cette catégorie, chose qu’il avait refusé de faire cet été quand l’Algérie figurait sur la liste européenne des pays sûrs.

3. Les rapatriements d’Algériens bloqués en France

La décision des autorités françaises de renconfiner le pays pour un mois aura un impact sur les opérations de rapatriement. La France, avec près de 50.000 cas de contaminations par jour, est devenu un foyer important de l’épidémie. C’est le premier pays européen à reconfiner sa population. Dans un tel contexte, les autorités algériennes vont préférer attendre avant de lancer une nouvelle opération de rapatriement.

4. La réouverture des frontières algériennes

Avec la dégradation de la situation sanitaire en France, principal partenaire de l’Algérie en Europe, la réouverture des frontières algériennes devient très peu probable. La pression sur les autorités algériennes devrait également baisser.