Vol Alger – Paris : des voyageurs refoulés sous de “faux prétextes”

Photo par Romolo Tavani / Adobe Stock

Prix des billets trop élevés, application aléatoire des mesures sanitaires…près de sept mois après la réouverture partielle des frontières et la reprise des vols internationaux, les conditions de voyages de et vers l’Algérie ne sont pas améliorées.

Bien au contraire : régulièrement, des passagers témoignent de leurs mésaventures. Hier, un client de la compagnie Air Algérie a raconté comment il a été empêché d’embarquer vers l’Italie en raison d’une nouvelle mesure et d’une règle appliquée par la compagnie aérienne nationale dont il ignorait l’existence.

Vol Alger – Paris : le témoignage accablant d’un député

Ce mardi, c’est un député de l’émigration qui livre un témoignage sur les conditions de voyage entre Alger et Paris. Abdelouahab Yagoubi explique avoir voyagé lundi 27 décembre et dénonce les conditions de contrôle des voyageurs à l’aéroport d’Alger.

“Je suis rentré hier à Paris en provenance d’Alger. À l’aéroport d’Alger, les formalités de départ sont effectuées sous un stress lourd et un contrôle strict des documents et des restrictions gratuites de la liberté de circulation des passagers”, écrit-il.

Selon Abdelouahab Yagoubi, “de nombreux” voyageurs “se sont vu refuser l’embarquement sous de faux prétextes”. Il cite “par exemple l’absence d’une troisième dose (exigée par la France), et d’autres arguments infondés”.

Paris Orly : des formalités rapides et simples

“Je vous passe le fait que l’obtention d’un billet en est une grand challenge dans un environnement de médiocrité et de corruption sans précédent. Imaginez l’extrême injustice qui afflige toute une famille se trouvant empêchée de voyager et repartir d’où elle est venue, à des milliers de kilomètres, après avoir perdu ces billets d’avion achetés après un grand effort”, ajoute le député qui effectue ensuite un parallèle avec l’accueil des voyageurs à l’aéroport Paris Orly.

“À l’aéroport de Paris Orly, en revanche, les formalités d’arrivée étaient très rapides et simples, car il n’y avait pas besoin de fournir de justificatif de vaccination, seul un test PCR négatif suffisait”, écrit-il.