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Vols Air Algérie : des Algériens en colère à Marseille
L’établissement des listes des passagers pour les différents vols de rapatriement, opérés depuis le 4 décembre par la compagnie Air Algérie, continue de susciter la polémique et la colère des concernés.
Des voix se sont élevées pour dénoncer les procédures bureaucratiques qui empêchent beaucoup de ressortissants algériens de prétendre à une place à bord des avions en partance vers l’Algérie.
Des citoyens en colère devant le consulat d’Algérie à Marseille
Dans une vidéo postée, ce mercredi 16 décembre, par le site Djalia.dz, on voit des citoyens algériens très en colère regroupés devant la porte fermée du consulat d’Algérie à Marseille.
Ils protestent contre leur exclusion des listes de rapatriement sur les vols Air Algérie. « J’ai déposé trois dossiers et on ne m’a jamais appelé », raconte un vieil homme présent parmi les contestataires.
Selon le média qui a publié la vidéo, le consul d’Algérie à Marseille aurait refusé d’inscrire ces personnes dans les listes des vols programmés entre Marseille et Alger par la compagnie Air Algérie dans le cadre de l’opération de rapatriement.
Cette action contestation s’ajoute aux nombreuses critiques sur la gestion des inscriptions des citoyens sur les listes établies par les services consulaires algériens à l’étranger.
Ces listes sont envoyées par les consulats vers le ministère des Affaires étrangères puis celui de l’intérieur avant d’arriver chez Air Algérie. Elles subiraient beaucoup de modifications en route.
Les avions reviennent avec des dizaines de sièges vides
Selon le député de l’émigration, Noreddine Belmeddah, plusieurs vols de rapatriement effectués par Air Algérie sont revenus en Algérie avec une dizaine de sièges vides à cause notamment de la lenteur des procédures administratives des inscriptions.
Le député a adressé une lettre au Premier ministre Abdelaziz Djerad dans laquelle il l’interpelle au sujet de la bureaucratique qui caractérise ces opérations. Il propose que la gestion de tout le processus de rapatriement soit confiée à la compagnie Air Algérie, sans avoir à passer par les services consulaires ou pas les autorisations délivrées par le ministre de l’Intérieur.
Le parlementaire n’hésite pas à parler de « mascarade » pour dénoncer le caractère bureaucratique de ces procédures.