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Vols Air Algérie : les réponses à vos principales questions
Depuis vendredi 4 décembre, Air Algérie opère des vols de rapatriement, selon un programme qui doit s’achever samedi prochain.
1- Quels sont les pays concernés par les vols Air Algérie ?
Le programme de rapatriement publié par Air Algérie concerne sept pays : la France, l’Espagne, le Canada, Les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite, la Jordanie et l’Égypte. Au total 24 vols au départ de ces pays ont été programmés. Les vols aller, au départ d’Algérie, sont commercialisés.
2- Qui peut voyager au départ d’Algérie ?
Au départ d’Algérie, les dessertes sont réservées aux binationaux, aux Algériens résidents à l’étranger et aux titulaires d’un visa D (visa d’installation) à l’étranger. Hormis ces critères, il faut une autorisation de sortie délivrée par le ministère de l’Intérieur pour pouvoir quitter l’Algérie quand on possède un visa de tourisme ou médical.
3- Qui peut rentrer en Algérie ?
Pour rentrer en Algérie, il faut répondre aux critères annoncés par Air Algérie. Les vols de rapatriement concernent :
- Ceux qui ont voyagé avec un visa et disposant d’un billet de retour
- Ceux qui se trouvent dans le pays d’accueil pour des soins et qui doivent retourner en Algérie à l’issue du traitement médical
- Les citoyens algériens se trouvant dans le pays d’accueil en séjour régulier pour études ou stages
- Les Algériens, résidents à l’étranger dont le contrat de travail a pris fin et devant quitter le pays d’accueil.
Les vols sont également ouverts aux « voyageurs souhaitant regagner le pays pour des raisons exceptionnelles d’urgences notamment d’ordre sanitaire, humanitaire ou en cas de force majeure à caractère professionnel ou économique ».
Air Algérie a rappelé dimanche qu’il fallait remplir les conditions suivantes pour bénéficier de l’opération de rapatriement :
- Être détenteur d’un passeport algérien
- Être inscrit auprès des représentations consulaires algériennes à l’étranger
- Avoir un billet Air Algérie confirmé sur les vols de rapatriement
- Avoir une attestation de test PCR négatif effectué au moins 72 avant le vol
- Renseigner une fiche d’identification sanitaire.
4- Où acheter son billet Air Algérie ?
Les personnes inscrites sur les listes établies par les services consulaires doivent payer un billet d’avion aller simple vers l’Algérie.
Une fois contactées par les consulats d’Algérie dans leur pays de résidence, les personnes concernées doivent se rapprocher des agences Air Algérie dans les aéroports de départ pour payer le billet qui leur permettra d’embarquer à bord des avions en partance vers l’Algérie.
Pour les vols au départ d’Algérie, les billets sont commercialisés auprès de trois agences Air Algérie à Alger : Audin, Aurassi et Terminal.
5- Combien coûte le billet Air Algérie ?
D’après une simulation de billet de rapatriement entre Paris et l’aéroport d’Alger, le billet devrait coûter 371 euros. Les personnes inscrites doivent débourser cette somme en contrepartie du précieux sésame qui leur permet de rentrer au pays.
6- Combien de vols effectués depuis le 4 décembre ?
Air Algérie avait mis en place un programme de 24 vols de rapatriement durant ce mois de décembre. Sur l’ensemble du programme, 14 vols ont déjà été effectués.
Les neufs restant sont répartis selon le planning suivant :
- Paris Alger : le 16 décembre
- Marseille Alger : les 15 et 17 décembre
- Alicante Alger : le 15 décembre
- Dubaï : 16 et 19 décembre
- Jeddah Alger : 15 décembre
- Le Caire Alger : le 17 décembre
- Montréal Alger : le 18 décembre
7- Combien de personnes rapatriées ?
Selon les chiffres fournis par la compagnie Air Algérie, 5 000 personnes se sont inscrites pour l’opération de rapatriement de ce mois de décembre. D’après le ministre des transports, 1400 personnes ont été rapatriées, selon des statistiques arrêtées au 13 décembre dernier.
8- Le programme de rapatriement Air Algérie va-t-il se poursuivre ?
La question est sur toutes les lèvres. Interrogé par visa-algerie.com au sujet de la poursuite de l’opération de rapatriement au-delà du mois de décembre, le chargé de communication d’Air Algérie, Amine Andaloussi, a déclaré que la décision revenait aux autorités publiques et que la compagnie ne s’occupait que du côté opérationnel.
Le ministre des transports Lazhar Hani a également fourni la même explication lundi sur la radio nationale : « Le trafic aérien international n’est pas du ressort du ministère des transports. C’est aux hautes autorités du pays de prendre la décision à ce sujet », a-t-il expliqué.