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Vols Air Algérie : nouvelles actions de protestation en France
La colère continue de monter chez les membres de la communauté algérienne établie en France qui réclame la réouverture des frontières et la reprise des vols Air Algérie.
En plus de la suspension du trafic régulier qui dure depuis maintenant 10 mois (les frontières ont été fermées le 17 mars dernier), le programme de vols de rapatriement a été considérablement réduit depuis la semaine dernière. Actuellement, deux vols quotidiens Air Algérie sont au programme au départ de l’aéroport Paris Orly.
Des actions dans plusieurs villes françaises
Pendant toute la semaine qui vient de s’écouler les appels à manifester se sont enchaînés dans les groupes Facebook de la communauté algérienne en France.
Les Algériens de France se sont donné le mot pour mener des actions de protestation devant les consulats généraux d’Algérie pour revendiquer la réouverture des frontières fermées depuis le 17 mars 2020.
À Paris, à Marseille comme à Lyon, le mot d’ordre est le même : la réouverture des frontières pour les Algériens bloqués à l’étranger, sans l’obligation d’obtenir un laissez-passer.
Plusieurs vidéos publiées sur Facebook montrent les entrées de plusieurs consulats bloquées par des manifestants. Un dispositif sécuritaire de la police française a été mis en place, notamment à Lyon où plusieurs CRS ont été placés devant la porte du siège abritant le consulat général d’Algérie.
Alors que le lancement de la sixième phase de rapatriement, qui devait être la plus grande depuis le début de la crise, avait suscité des espoirs quant à une possible réouverture, son annulation brutale par les autorités a eu l’effet d’une douche froide chez la communauté algérienne à l’étranger notamment de France où pas moins de 107 vols Air Algérie étaient au programme avant que les autorités décident de ne garder que les vols depuis Paris Orly.
De l’incompréhension à la colère
Les actions menées devant les consulats visent à mettre la pression sur le gouvernement algérien pour qu’il agisse en faveur de l’ouverture des frontières au moins pour les ressortissants algériens.
Lors d’un entretien qu’il nous avait accordé, Dr Bekkat Berkani, membre de la cellule scientifique, avait pourtant affirmé que les opérations de rapatriement devaient se poursuivre et que la présentation d’un test PCR négatif datant de 72 h avant le départ était largement suffisante.
L’Algérie est l’un des rares pays à maintenir ses frontières hermétiquement fermées depuis mars dernier.