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Vols France – Algérie : les prix « dépassent l’entendement »
Comme on a pu le constater dans les différentes simulations que nous avons effectuées sur les sites et applications officiels des compagnies aériennes présentes sur le marché des vols entre la France et l’Algérie, les prix des billets d’avion connaissent de nouveaux une flambée en cette période.
La hausse des prix des billets d’avion entre la France et l’Algérie s’explique par l’explosion de la demande depuis le début du mois de février. On peut avancer comme principales raisons pour cette flambée la suppression des tests pour les voyageurs vaccinés ainsi que l’approche des vacances en France.
Mais il y a aussi le nombre de vols. Il s’agit de la principale cause des tarifs élevés pratiqués par les différentes compagnies aériennes entre la France et l’Algérie. Actuellement, une cinquantaine de vols sont autorisés chaque semaine entre les deux pays, contre plus de 60 par jour avant la crise sanitaire.
Le problème ne concerne pas uniquement les vols avec la France. Sur tous les créneaux autorisés par le gouvernement algérien, les prix des billets dépassent de très loin les niveaux pratiqués avant la crise sanitaire.
Prix des billets vers l’Algérie : « Toutes les parties se rejettent la balle »
Pour Samir Chaâbna, les « prix des billets d’avion dépassent l’entendement ». « Les prix dépassent l’entendement. Toutes les parties se rejettent la balle. Les compagnies étrangères imputent la hausse des prix à Air Algérie qui se défend à son tour. C’est l’anarchie totale », a expliqué l’ex-député, samedi sur la chaîne El Hayat.
Samir Chaâbna n’arrive pas à comprendre les raisons des prix exorbitants des billets vers l’Algérie en comparaison avec d’autres pays. Il cite en exemple Vueling, compagnie low cost, qui propose des billets moins chers vers des pays lointains comme le Sénégal et le Liban par rapport à ceux qu’elle opère vers l’Algérie.
« Les autorités doivent intervenir pour réguler ce marché. Le premier venu fixe les prix, sans tenir compte du pouvoir d’achat des citoyens algériens qu’ils vivent ici ou à l’étranger », conclut l’ex-parlementaire.