Vols France – Algérie : un sénateur appelle à appliquer la réciprocité

Par babaroga / Adobe Stock

Depuis le samedi 28 août, le nombre de vols internationaux de et vers l’Algérie a sensiblement augmenté. Chaque semaine, 64 vols sont assurés en aller-retour par Air Algérie et des compagnies aériennes vers sept pays dont la France.

Avec 48 vols hebdomadaires, dont 24 assurés par Air Algérie, la France se taille la part du lion. Mais cette forte hausse du nombre de vols vers l’Hexagone, si elle fait le bonheur de la diaspora algérienne vaccinée, ne profite pas à tout le monde.

L’Algérie sur la liste rouge de la France

En effet, depuis le 21 août dernier, l’Algérie a été ajoutée sur la liste rouge de la France pour les voyages. Un classement synonyme de nombreuses restrictions au départ et à l’arrivée en France. Pour voyager d’Algérie vers la France, il faut avoir un motif impérieux.

Une fois en France, les voyageurs non-vaccinés ou ayant reçu un vaccin qui n’est pas homologué en Europe, devront subir un test antigénique obligatoire à l’aéroport et observer une quarantaine de 10 jours, contrôlée par les forces de sécurité, et ce quel que soit le résultat de ce test.

Une situation que dénonce le sénateur algérien Abdelwahab Benzaim. « Jusqu’à présent, les titulaires de visas Schengen de tourisme n’ont pas le droit de se rendre en France. C’est la décision des autorités françaises », écrit-il dans une publication postée ce dimanche 29 août sur le réseau social Facebook.

Imposer la vaccination pour les voyageurs en provenance de France ?

« Jusqu’à présent les autorités françaises refusent de reconnaître plusieurs vaccins utilisés en Algérie, contrairement aux autorités algériennes qui acceptent l’entrée à tout citoyen français ou européen en présentant simplement un test PCR négatif, qu’il soit vacciné ou non », ajoute le sénateur.

Dans ce contexte, le sénateur algérien appelle à appliquer le principe de réciprocité en matière de voyage avec la France : « Vous n’acceptez pas nos vaccins, nous n’acceptons pas les vôtres ; vous n’acceptez pas les visas touristiques, nous ne les acceptons pas non plus !! », écrit-il.