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Vols : Pourquoi l’Algérie devrait sortir de la liste rouge française
Depuis le 21 août dernier, l’Algérie est placée sur la liste rouge de la France pour les voyages. Les voyageurs non-vaccinés sont soumis à plusieurs restrictions : un test PCR de moins de 48 avant le départ, un test antigénique à l’arrivée à l’aéroport et une quarantaine obligatoire contrôlée par les forces des sécurité françaises.
Dimanche 12 septembre, le gouvernement français a mis à jour sa liste. L’Algérie est maintenue dans la catégorie rouge, avec le Maroc et la Tunisie notamment.
La prochaine mise à jour devrait intervenir d’ici le début du mois d’octobre. Et, sauf nouvelle dégradation de la situation sanitaire liée au covid-19, l’Algérie pourrait quitter la liste rouge pour au moins trois raisons.
1. La situation sanitaire s’améliore en Algérie
La décision d’inscrire l’Algérie sur la liste rouge pour les voyages a été prise par les autorités françaises en réponse à la forte dégradation de la situation sanitaire dans le pays cet été.
Cet argument n’est plus d’actualité. La situation sanitaire s’est stabilisée depuis maintenant plusieurs semaines en Algérie, avec moins de 200 nouveaux cas enregistrés chaque jour actuellement.
Certes, ces chiffres officiels sont à prendre avec prudence car ils ne reflètent pas toute la réalité de la situation sanitaire. Mais un élément fiable confirme la nouvelle tendance : la pression a baissé dans les hôpitaux et la majorité des restrictions ont été levées.
2. La vaccination avance en Algérie
C’est un autre facteur qui va peser dans la décision des autorités françaises. La campagne de vaccination enregistre des progrès et l’Algérie va produire localement le vaccin chinois Sinovac à compter de mercredi 29 septembre.
3. La dimension politique
Le maintien de l’Algérie sur la liste rouge française alors que les contaminations baissent risque de peser dans les relations entre les deux pays.
D’ailleurs, les autorités algériennes continuent de refuser d’augmenter le nombre de vols Air Algérie malgré les appels de la diaspora et des personnalités politiques.
La sortie de l’Algérie de la liste rouge française ouvrirait la voie à une hausse des rotations et réduirait les tensions sur ce dossier.