Vols vers Algérie : le protocole sanitaire a-t-il été modifié ?

Par Romolo Tavani / Adobe Stok

Lors de la réouverture partielle des frontières en Algérie, le 1^er juin dernier, les autorités avaient mis en place un protocole sanitaire assez strict.

Il stipulait la présentation d’un test PCR datant de 36 h avant le départ et une période de quarantaine obligatoire de cinq jours dans un hôtel aux frais des passagers et enfin un second dépistage à la fin de l’isolement.

Le protocole a ensuite été allégé à la fin du mois de juillet. Depuis cette date, les passagers en provenance de l’étranger ne sont plus tenus de se mettre en quarantaine dans un hôtel.

Pour entrer en Algérie, il faut présenter le test PCR de 36h avant le voyage et subir un second dépistage à l’arrivée au niveau des aéroports.

Le protocole sanitaire a-t-il été modifié ?

Depuis quelques jours, sur la Toile, des internautes évoquent un changement pour les passagers d’Air France auxquels il serait requis un test PCR de 48h au lieu de 36h.

Les internautes citent le site Traveldoc.aero utilisé par Air France dans le cadre de son nouveau service Ready to Fly lancé en juillet dernier. Sur le site en question, on peut effectivement lire qu’il faut un test PCR de 48 heures avant le départ vers l’Algérie.

Qu’en est-il réellement ? Officiellement, les autorités algériennes n’ont pas annoncé une mise à jour des conditions d’entrée sur le territoire national que ce soit pour les passagers d’Air France ou ceux des autres compagnies aériennes quelle que soit leur pays de provenance.

Le nouveau protocole en vigueur depuis juillet dernier est toujours effectif. Le site utilisé par Air France donne une fausse information qui pourrait être préjudiciable pour les passagers qui s’aventureraient à présenter un test de 48h au lieu de 36 comme le veut le protocole mis en place par les autorités algériennes.

Ils pourraient tout simplement être interdits d’entrée en Algérie. À l’heure où les billets coûtent très cher, les conséquences d’une telle déconvenue seraient non-négligeables.