Voyage au Maroc : la flambée des contaminations éloigne la reprise

Après l’annonce, fin novembre, des premiers cas du variant Omicron en Europe, les autorités marocaines étaient prises en étau entre le désir de sauver la période touristique de fin d’année et le risque de voir la situation sanitaire se détériorer dans le royaume. Le Maroc a finalement choisi de tout fermer pour se prémunir contre la vague Omicron sacrifiant ainsi le volet touristique.

Les liaisons aériennes et maritimes régulières de et vers le Maroc sont suspendues depuis le 29 novembre. La fermeture des frontières devrait se poursuivre au moins jusqu’au 31 janvier prochain. La situation sanitaire qui prévaut actuellement au Maroc ne favorise pas vraiment une réouverture imminente des frontières.

Vols suspendus de et vers le Maroc

Le Maroc enregistre depuis quelques jours une flambée des cas de contamination, sur fond de propagation fulgurante des infections au variant Omicron. Le royaume a dépassé le million de contaminations au covid-19 depuis le début de l’épidémie. Selon des prévisions officielles, le Royaume devrait battre son record de contamination d’ici la troisième semaine du mois de janvier.

Actuellement, il est quasiment impossible de rentrer ou sortir du Maroc avec la certitude de revenir. Selon le quotidien espagnol El Pais, même les ambassades peinent à faire revenir leur diplomate au Maroc. Les demandes de retour soumises au ministère des affaires étrangères sont restées sans suite, selon les révélations d’El Pais. Même les citoyens marocains établis à l’étranger ne peuvent prétendre à visiter leur pays à l’heure actuelle, les vols de rapatriement étant suspendus depuis le 23 décembre.

Le tourisme, un des principaux leviers de l’économie marocaine, a pris un sérieux coup après la fermeture décidée par les autorités. Les tour-opérateurs et les hôteliers qui comptaient sur l’arrivée de milliers de touristes pour la période de fin d’année ont dû revoir leur prévision. Le variant Omicron est venu contredire toutes les prévisions positives pour le secteur touristique marocain à qui prédisait un retour en force.