Les touristes qui prévoient de se rendre en Grèce à partir de ce mois de janvier seront soumis à une nouvelle taxe sur l’hébergement. Le pays européen compte sur sa popularité en tant que destination touristique pour générer des fonds.
Une nouvelle taxe sera introduite dès ce mois de janvier en cours en Grèce, pour notamment la période de la haute saison, allant du mois de mars à octobre. La taxe sera appliquée aux hébergements en fonction de la classification des établissements du pays.
Pour renflouer ses caisses après les derniers incendies de forêt et les inondations dévastatrices, la Grèce a introduit une nouvelle taxe climatique sous forme de taxe sur l’hébergement, qui entre en vigueur ce mois-ci.
Voici ce que va coûter la nouvelle taxe sur l’hébergement aux touristes en Grèce
L’objectif du gouvernement derrière cette taxe étant de générer des fonds afin de soutenir les efforts de reconstruction et de renforcer la résilience climatique, rapporte le site Schengen Visa Info.
Cela signifie que les touristes étrangers en séjour en Grèce devront désormais payer des taxes supplémentaires sur leur hébergement, ce qui rendra l’ensemble des taxes touristiques déjà en vigueur encore plus chères.
Le système de paiement de la nouvelle taxe est saisonnier et ne s’appliquera que pendant la haute saison, c’est-à-dire entre mars et octobre. Les taux d’imposition varient en fonction de la classification officielle de l’hébergement, allant de 1 à 4 euros par nuit.
Concrètement, les touristes séjournant dans des appartements et des hôtels une ou deux étoiles paieront une taxe de 1,50 €. Les clients des hôtels trois étoiles paieront quant à eux une taxe de 3 € par nuit.
Des craintes sur les revenus touristiques après l’instauration de la nouvelle loi
En outre, les séjours dans des hôtels à quatre étoiles coûteront 7 € supplémentaires, et la taxe pour les hôtels de luxe à cinq étoiles s’élèvera à 10 €, précise la même source. Toutefois, durant la basse saison, de novembre à février, la taxe sera rétablie au niveau de l’ancienne taxe sur les lits.
Ces taxes ne seront pas incluses dans les prix fournis par les opérateurs ou les agences de voyages, et les touristes devront les payer sur place en monnaie locale.
Le gouvernement grec s’attend à ce que la nouvelle taxe génère des recettes supplémentaires pouvant atteindre 300 millions d’euros en 2024. Toutefois, les professionnels du secteur se disent inquiets sur les répercussions de cette taxe sur les revenus touristiques du pays.
C’est le cas du président d’une association d’hôteliers qui s’est inquiété de l’impact négatif potentiel de l’augmentation de la taxe sur le tourisme. Il craint qu’elle décourage les touristes de choisir la Grèce comme destination.