Voyage Tunisie : retour timide des touristes algériens

Le drapeau de la Tunisie. (Imae Par giumas / Adobe Stock)

La destination Tunisie reprend des couleurs après deux années difficiles dues à la crise sanitaire. Selon les chiffres fournis par le directeur général de l’Office national du tourisme tunisien (ONTT), Nizar Slimane, à l’agence de presse officielle tunisienne TAP, la Tunisie a accueilli, jusqu’au 30 juin, plus de 2 102 321 touristes, toutes nationalités confondues.

Le responsable, optimiste quant au déroulement de la saison estivale, a déclaré “que plus de 4 750 000 touristes sont attendus au cours de l’année 2022” en Tunisie. Toujours selon le directeur de l’ONTT, il s’agit d’une “progression de plus de 100 % par rapport à l’année écoulée“.

Dans ces chiffres, on note un timide retour des touristes algériens, à cause du maintien de la fermeture des frontières terrestres depuis mars 2020. Seules les liaisons aériennes sont opérationnelles entre les deux pays.

Il y a toutefois une nette différence avec l’année passée. Depuis le début de l’année, 54 572 touristes algériens ont visité la Tunisie contre seulement 6 563 en 2021.

D’après les chiffres de M. Nizar, les Algériens arrivent derrière les touristes Français mais aussi les Libyens et les Allemands. Jusqu’au 30 juin dernier, pas moins de 302 293 touristes français, 815 083 touristes Libyens et 57 000 touristes allemands ont débarqué en Tunisie, a indiqué le même responsable.

Algérie – Tunisie : à quand la réouverture des frontières terrestres ?

Depuis le début de la crise sanitaire, la frontière terrestre entre l’Algérie et la Tunisie demeure fermée.

La décision de la fermeture des frontières terrestres a été prise au mois de mars 2020 au tout début de la crise sanitaire dans la région. Aujourd’hui, on peut se rendre en Tunisie par avion mais, toujours pas par route. Passer ses vacances à Sousse, à Djerba ou Hammamet est devenu compliqué.

En cas de réouverture des frontières terrestres, la Tunisie retrouvera à coup sûr les millions d’Algériens qui garnissaient chaque année ses plages avant la crise sanitaire.