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Voyages en Europe : ces critères qui pourraient pénaliser l’Algérie

Voyages en Europe : ces critères qui pourraient pénaliser l’Algérie

(Photo par vvoe / Adobe Stock)

Les frontières de l’Algérie sont fermées depuis le 17 mars dernier. Celles de l’espace Schengen également, sauf pour une poignée de pays jugés « sûrs ».

L’Algérie a figuré en juillet dernier sur cette liste avant d’être retirée, sous la pression de la France notamment. Les pays européens s’étaient alarmés du nombre élevé de cas parmi les Français rapatriés d’Algérie.

Depuis, malgré une baisse importante du nombre de contaminations au Covid-19 à la rentrée, l’Algérie n’a jamais réintégrée la fameuse liste. Actuellement, le pays enregistre moins de 250 nouveaux cas en moyenne par jour mais ce critère risque de s’avérer insuffisant dans l’avenir pour faire partie des pays « sûrs » dont les ressortissants seront autorisés à se rendre en Europe.

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Europe : nouveaux critères pour les pays tiers

En effet, la Commission européenne a recommandé, lundi 25 janvier, une mise à jour de ses critères pour l’établissement de la liste des pays tiers considérés comme sûrs.

« Lorsqu’il envisage de lever les restrictions sur les voyages non essentiels vers l’UE en provenance d’un pays tiers, le Conseil devrait prendre en compte le taux de notification des cas, le taux de dépistage, le taux de positivité des tests, ainsi que la présence de variantes préoccupantes », détaille la Commission européenne dans un communiqué.

La Commission européenne a ainsi décidé de maintenir le critère d’un taux cumulé de notification des cas de COVID-19 sur quatorze jours ne dépassant pas 25, c’est-à-dire que le nombre total de nouveaux cas de COVID-19 notifiés au cours des 14 jours précédents ne doit pas dépasser 25 cas pour 100 000 habitants.

Taux de dépistage et taux de positivité des tests Covid

Le taux de dépistage doit quant à lui être supérieur à 300 tests d’infection au COVID-19 pour 100000 habitants lors des sept jours précédents, tandis que le taux de positivité des tests ne doit pas dépasser 4 % lors des sept jours précédents, précise la Commission.

En outre, la Commission européenne a décidé d’ajouter un nouveau critère en rapport suite l’apparition de nouvelles souches du coronavirus dans plusieurs pays. Ainsi, la nature du virus présent dans le pays, en particulier si des « variantes préoccupantes » du virus ont été détectées, doit être prise en compte parmi les critères lors de l’établissement de la liste des pays considérés comme sûrs, fait savoir la Commission.

Sur ces nouveaux critères, l’Algérie risque de ne pas cocher au moins deux cases : le taux de dépistage et la nature du virus.

Les autorités sanitaires algériennes sont régulièrement critiquées sur leurs statistiques. Si le comité scientifique publie tous les jours un bilan des contaminations et des décès, il ne communique jamais sur le nombre de tests effectués. Or, il s’agit d’un élément déterminant.

Autre faiblesse pour l’Algérie : son retard important en matière de séquençage du Covid-19. Dans un entretien publié lundi par le site TSA, le Pr Mostefa Khiati a déploré « le retard immense » de l’Algérie dans le domaine du séquençage de la Covid-19.

« Pour les voyages en provenance de pays où une variante préoccupante du virus a été détectée, les États membres devraient systématiquement imposer des mesures de sécurité telles que l’auto-confinement, la quarantaine et le traçage des contacts pendant une période pouvant aller jusqu’à 14 jours », recommande la Commission européenne.

« En particulier, les voyageurs devraient être tenus de se mettre en quarantaine et de passer des tests supplémentaires à leur arrivée ou après », précise la même source.

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