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Voyages France : ce qui va changer dans les contrôles de passagers
Lors des contrôles dans les aéroports et les ports, les voyageurs ont l’habitude d’avoir affaire à des agents de la PAF (Police de l’air et des frontières).
La PAF, que les passagers ont l’habitude de voir lors de leur voyage en France au niveau des ports et des aéroports, est un corps relevant de la police nationale. Sa principale mission est d’assurer la sûreté de l’ensemble des moyens de transports internationaux dans les structures portuaires et aéroportuaires.
Contrôles de voyageurs en France : des gardes pour remplacer les policiers de la PAF
Les voyageurs de et vers la France devront moins rencontrer ces policiers, qui seront désormais épaulés par des agents non policiers. En effet, le ministère de l’Intérieur a décidé de recruter 1300 gardes-frontières d’ici à fin 2024, rapporte le journal français Le Parisien (article payant).
La campagne de recrutement de ces agents a été lancée depuis l’été dernier et devra se poursuivre jusqu’à la fin de l’année prochaine. Les agents gardes-frontières seront en charge du contrôle des passeports dans les ports ou les aéroports du pays.
Pour ce qui est de l’objectif principal derrière cette compagne, les autorités comptent assurer « la fluidité des passages aux frontières en vue de la Coupe du monde de rugby et des JO 2024 », les effectifs de la PAF étant réduits durant la période de l’épidémie Covid-19.
À ce propos, Fabrice Gardon, directeur central de la police aux frontières (DCPAF), affirme qu’avec « la baisse du nombre de passagers liée à la pandémie de Covid, l’érosion naturelle des effectifs de la police aux frontières n’a pas été compensée ».
Cela laisse à supposer que les autorités françaises veulent revenir à la situation de l’année 2019 en termes de nombres d’agents, voire d’aller au-delà, et ce, en prévision notamment de l’accroissement du trafic aérien.
Ports et aéroports : la France veut mettre fin aux longues attentes des voyageurs
À travers ces mesures, l’État français compte également répondre aux préconisations européennes concernant les déplacements des voyageurs. Ces préconisations stipulent qu’un passager l’Union ne doit pas attendre plus de trente minutes aux frontières. Quant aux passagers hors Union européenne, le voyageur doit être libéré au bout de 45 minutes.
La fluidité des passagers joue aussi sur « l’image de la France » selon le même responsable, qui reconnait que cette image « peut être écornée » lorsque l’arrivée simultanée de gros-porteurs entraîne une attente anormale dans les aéroports.
Dans ce sens, le premier responsable de la DCPAF signale que les postes de contrôles au niveau des structures portuaires et aéroportuaires se retrouvent parfois vides de tout policier. À titre d’exemple, les autorités souhaitent que l’ensemble des 250 « postes de travail » de la PAF dans les aéroports d’Orly et Roissy soient occupés en y plaçant les nouveaux gardes-frontières.
D’ailleurs, une trentaine de ces gardes-frontières sont déjà en service au niveau de l’aéroport de Roissy depuis l’été 2022. Sur son site web, la police nationale française précise que « le garde-frontières est chargé de la vérification du droit de circulation et du séjour des ressortissants de l’Union européenne et des pays tiers ».
Entre autre mission, il s’en charge du « compostage des documents de voyage, vérification du respect des règles sanitaires, consultation des fichiers, étude de l’authenticité des documents de voyage ».
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