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Aéroport d’Alger : lourd réquisitoire contre l’ex-DG Tahar Allache
Le procès de Tahar Allache, ancien directeur général de la Société de gestion des services et infrastructures aéroportuaires (SGSIA) qui gère l’aéroport d’Alger s’est ouvert ce lundi 4 juillet.
Poursuivi pour corruption, Tahar Allache risque une lourde peine de prison. Lors du procès qui s’est ouvert au pôle pénal économique et financier du tribunal de Sidi M’hamed à Alger, le parquet a requis une peine de 15 ans de prison ferme contre l’ancien patron de l’aéroport d’Alger, a rapporté Ennahar ce lundi 4 juillet.
Tahar Allache est poursuivi pour des faits de corruption dans la gestion de la SGSIA qu’il a dirigée pendant une dizaine d’années. Tahar Allache a été démis de ses fonctions de directeur général de la SGSIA le 31 mai dernier.
Il a été remplacé par Mohamed Layache Akacem qui a été installé dans ses nouvelles fonctions par le ministre des Transports Abdallah Mounji le 18 juin dernier.
Tahar Allache comparaît en compagnie d’une douzaine cadres de la Société de gestion des services et infrastructures aéroportuaires qui gère de nombreux aéroports dont celui d’Alger, le plus grand d’Algérie.
Ils sont accusés de « passation de marchés en violation des dispositions législatives et réglementaires en vigueur en vue de procurer à autrui un avantage injustifié », « abus de fonction » et « dilapidation de deniers publics ».
Les faits concernent notamment la gestion du projet du nouveau terminal international de l’aéroport d’Alger. Des soupçons traînaient sur l’attribution des marchés dans ce projet.
Le parquet livre son réquisitoire
Le procureur de la République près le tribunal de Sidi Mhamed a rendu ce lundi après-midi le réquisitoire dans cette affaire.
Tahar Allache encourt quinze années de prison pour les faits qui lui sont reprochés. De leur côté, les cadres impliqués dans cette affaire pourraient écoper de peines pouvant aller jusqu’à 10 ans de prison ferme.
Le procureur de la République a également requis la confiscation des fonds et des biens immobiliers des accusés cités dans cette affaire.