Agression d’un photojournaliste à Reims : un Algérien arrêté

C’est un fait divers qui fait grand bruit en France. Sorti pour réaliser un reportage dans un quartier sensible de la ville Reims, un photojournaliste du journal local L’Union-L’Ardenais a été violemment agressé par un groupe de jeunes.

Le journaliste en question se trouve actuellement dans le coma. Son état est grave et son pronostic vital est engagé, selon les médias français.

Tabassé par plusieurs personnes

Les faits remontent à samedi dernier. Le photojournaliste s’est rendu dans le quartier la Croix-Rouge où des jeunes se préparaient à affronter un autre groupe.

Arrivé sur les lieux, le journaliste victime de l’agression prend quelques photos tout en gardant une distance avec le groupe de jeunes.

Malheureusement pour lui, il a vite été repéré par les jeunes qui se préparaient à une rixe. Ces derniers n’ont pas laissé le temps au journaliste de rejoindre son véhicule qui n’était qu’à un mètre de lui.

En plein jour, le photojournaliste Christian Lantenois est cerné par une dizaine de jeunes qui l’ont roué de coups. L’agression a duré quelques secondes mais elle a été d’une grande violence. Le journaliste souffre d’un traumatisme crânien. Il est également victime d’hématome sous-dural et d’une hémorragie cérébrale.

Un ressortissant algérien inculpé

L’agression a eu un retentissement politique. La police et la justice ont mobilisé d’importants moyens pour identifier les agresseurs.

Parmi les agresseurs présumés, un homme de 21 ans identifié par les services de sécurité. Il s’agit d’Anes Said Khebbeb, un Algérien bien connu des services de police. Il a été condamné à huit reprises entre 2018 et 2019, d’après BFM TV.

Détenteur d’un titre de séjour en Espagne où il se serait établi par le passé, l’accusé vit à Reims avec sa famille depuis trois ans. Il a été placé en détention provisoire.

Selon le procureur, Christian Lantenois a été ciblé parce que sa présence en tant que journaliste sur les lieux dérangeait le groupe de jeunes qui se préparaient à l’affrontement.