Air Algérie : classe affaires avec “un repas de gargote”

Photo par Mindaugas-Dulinskas / Adobe Stock

Témoignage. Grosse déception pour un passager Air Algérie en classe affaires. Alors qu’il a payé cher son billet, il s’attendait à un minimum de confort. Hélas, le calvaire du voyageur commence dès qu’il monte dans l’avion.

Dans un témoignage adressé à VVA (visa-algerie.com), un voyageur du vol Air Algérie liant Alger à Montréal, du 2 octobre, a tenu à partager son expérience voyage.

Un vol Air Algérie qui commence pourtant bien

Tout commence bien pourtant pour ce passager d’Air Algérie. Détenteur d’un billet en classe affaires, il passe en priorité lors de l’enregistrement des bagages à l’aéroport d’Alger Houari Boumediene. “Enregistrement prioritaire des bagages excellent”, indique-t-il.

Son passage au salon réservé aux clients Première et Business classes ne s’est pas moins bien passé. Le voyageur affiche notamment sa satisfaction du personnel. Bien que “le choix au bar est très limité”, le voyageur indique que l’accès au salon first était “agréable” et que le personnel était “gentil et disponible”.

Air Algérie : un repas “grotesque et irrespectueux”

La mésaventure commence pour ce passager dès qu’il a mis les pieds dans l’avion. Il s’agit, fait-il savoir à travers son témoignage, d’un Airbus 330-200, “vétuste avec une odeur nauséabonde”. Le voyageur affirme que c’était “catastrophique”.

Bien que l’avion ait décollé avec seulement 30 minutes de retard, ce qui est “extrêmement correct”, selon ce passager, cela n’a pas pu masquer l’amertume qu’il a ressenti au moment du repas qui a été “grotesque et totalement irrespectueux”, note-t-il.

Il s’agit “d’un vulgaire croque-monsieur au pâté dégueulasse”. D’après ce voyageur, le plat était “insipide et digne d’un repas de gargotes à 50 DZD” avec des “fromages low cost”. “Bref, c’est une nourriture que je ne mangerai jamais sur la terre ferme, et ce n’est pas un compliment”, dénonce le voyageur.

“Indigne de la classe soute à bagages”

Le passager rappelle qu’il a payé un billet en classe business « 230 000 » dinars algériens. Même les PNC “étaient extrêmement gênés et très peu fiers de servir ça aux passagers, car pour un long courrier, ce repas est INDIGNE même en classe Soute à bagages”, dénonce-t-il encore.

Outre le repas, le voyageur s’est également plaint de “l’absence de couverture, chaussants, oreillers, sac de toilette Business”. Bien qu’il insiste que “le personnel navigant était aux petits soins” même “avec très peu de moyens”, il dénonce des conditions “indignes” et un manque de respect de la part de la compagnie nationale.

“Mon choix s’est porté sur Air Algérie uniquement car ils sont les seuls à opérer un vol direct” vu que “Air Canada a terminé leurs saison Algérie”, explique le passager qui affirme que hormis les quelques points positifs, “pour le reste, soit l’appareil, le repas et les commodités, hélas c’est Indigne”.