- Accueil
- Actualités
- Droits de prolongation de visa et de séjour en Algérie : les tarifs pour 2021
Droits de prolongation de visa et de séjour en Algérie : les tarifs pour 2021
En matière de visas, l’Algérie applique le principe de réciprocité. Les ressortissants de pays qui imposent le visa aux Algériens sont soumis à la même règle quand ils veulent voyager en Algérie.
Les tarifs appliqués pour les visas changent d’un pays à un autre, selon le principe de réciprocité. « Pour les visas consulaires, les droits de chancellerie devant être exigés par nos représentations sont égaux à ceux pratiqués aux nationaux par le pays concerné », souligne l’Article 137 du code du timbre. Ces tarifs sont fixés périodiquement par le ministère des Affaires étrangères.
Les tarifs qui vont changer
En revanche, les tarifs des visas délivrés en Algérie aux étrangers (sortie, régularisation, transit et prolongation) sont détaillés dans l’Article 137. Dans l’avant-projet de Loi de finances 2021, le gouvernement propose de les augmenter, selon le barème suivant :
« · 10.000 DA, pour le visa de régularisation valable d‘un (1) jour à sept (7) jours ;
- 12.000 DA, pour le visa de régularisation valable de huit (8) jours à dix (10) jours ;
- 14.000 DA, pour le visa de régularisation valable de onze (11) jours à quinze (15) jours ;
- 1.000 DA pour le visa de transit valable d‘un (1) jour à sept (7) jours ;
- 4.000 DA pour le visa de prolongation valable d‘un (1) jour à quinze (15) jours ;
- 6.000 DA pour le visa de prolongation valable de seize (16) jours à trente (30) jours ;
- 8.000 DA pour le visa de prolongation valable de trente et un (31) jours à quarante-cinq (45) jours ;
- 10.000 DA pour le visa de prolongation valable de quarante-six (46) jours à quatre-vingt dix (90) jours ».
Par ailleurs, le montant reste inchangé pour le visa de « sortie définitive » et ceux de « sortie et de retour », à 500 dinars algériens.
« Cette proposition de mesure consiste à relever les droits de prolongation de visa qui restent inférieurs à ceux appliqués à l‘étranger », explique le gouvernement dans l’exposé des motifs qui cite des exemples : « A titre d‘exemple, le droit de prolongation de séjour est de 30 euros en France et de 100 riyals en Arabie saoudite ».
Le gouvernement rappelle que cette procédure constitue une dérogation en vertu de législation régissant les étrangers en Algérie. « Le recours à cette procédure n‘est autorisé qu‘à certaines catégories d‘étrangers qui se trouvent en Algérie et qui, pour des motifs objectifs, ont besoin de proroger leur séjour en Algérie, sans avoir l‘intention de changer leur statut en résident permanent », ajoute-t-il.