France – Algérie : ASL Airlines lance une nouvelle option

Par Filipe S_Wirestock Creators - stock.adobe.com

Lorsqu’on réserve son vol en ligne, plusieurs paramètres doivent être pris en compte et il est parfois nécessaire d’y réfléchir à deux fois. On a besoin de se décider, de comparer les prix, de confirmer sa date de départ ou encore d’attendre la confirmation d’un proche qui va nous accompagner. Face à cette indécision, beaucoup de compagnies aériennes proposent l’avantage « délai de réflexion » au moment de réserver son billet d’avion.

Pendant une période limitée, le siège du client reste réservé, au même prix et aux mêmes conditions tarifaires, jusqu’à validation. Certaines compagnies étendent ce délai à 5 jours, moyennant une vingtaine d’euros supplémentaires, pour garantir sa réservation et pouvoir confirmer son achat plus tard.

ASL Airlines vient de mettre cette option à disposition de ses voyageurs, pour un délai de réflexion de 48 heures.Une fois l’option sélectionnée, il suffit de régler son billet avant la fin du délai. Lorsque ce temps de réflexion a expiré, la réservation est automatiquement annulée.

Une offre pour calmer les esprits ?

Si cette option a été mise en place pour faciliter les choses aux clients, les potentiels acheteurs ne l’accueillent pas avec grand enthousiasme.

En effet, le 9 mars dernier, la compagnie française low cost a annoncé officiellement l’ouverture de la vente de ses vols entre la France et l’Algérie pour l’été prochain, en assurant qu’il s’agissait de vols confirmés.

Cependant, le prix des billets reste assez onéreux. À titre d’exemple, pour le mois de juillet le billet en aller simple est disponible à partir de 449 euros. Beaucoup d’internautes ont été choqués par les tarifs proposés, et ne se sont pas privés de l’exprimer sur les réseaux sociaux de la compagnie aérienne.

Ici encore, avec le lancement de l’offre « temps de réflexion », ASL Airlines s’attire des commentaires mécontents sur sa page facebook : « Vous abusez sur les vols vers l’Algérie », ou « Nous avons besoin que vous baissiez les prix » sont entre autres les réflexions que l’on peut lire.

Au-delà de ce délai de 48 h que certains jugent comme trop court, c’est surtout la cherté des billets qui continue de préoccuper, à juste titre, les voyageurs.