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France : un Algérien accusé d’avoir tué son fils et dissimulé son corps

France : un Algérien accusé d’avoir tué son fils et dissimulé son corps

Le drapeau de la France. (Image par : J. Ossorio Castillo / Adobe Stock)

Un ancien diplomate algérien, établi en France, comparaîtra ce mercredi 10 février devant le tribunal de Nanterre, près de Paris. Âgé de 69 ans, il est accusé d’avoir tué son fils de 15 ans et dissimulé sa dépouille pendant plusieurs mois, rapporte, ce mardi 9 février, le journal Le Parisien.

Les faits remontent à 2015. Mahieddine D, locataire d’un appartement situé au rez-de-jardin d’un immeuble de Neuilly-sur-Seine a réussi à garder la mort de son fils au secret pendant un an et demi sans attirer les soupçons autour de lui.

Il a vécu avec le corps de son fils pendant 18 mois

La disparition de l’adolescent âgé de quinze ans au moment des faits n’a pas soulevé les soupçons de l’entourage ni dans l’établissement scolaire où il était scolarisé.

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Les voisins affirmaient avoir senti une mauvaise odeur, du corps en décomposition, pendant quelque temps sans que cela attise leur curiosité.

Le parquet de Nanterre avait ouvert une information judiciaire en 2017 identifiant le père de la victime comme étant le principal accusé de son meurtre. Le mis en cause n’hésitait pas à se définir comme étant un ‘’homme important’’, avait rapporté Le Parisien en 2017. Il vivait de manière très normale selon ses voisins qui le croisaient chaque jour dans le hall de l’immeuble ou dans le quartier.

Un meurtre découvert par hasard

Lors de son interrogatoire réalisé en 2017, le sexagénaire avait avoué une dispute entre lui et son fils sans reconnaître le meurtre pour autant. Selon ses aveux, la dispute s’est transformée en bagarre parce qu’il ne voulait pas autoriser son fils à fêter le réveillon du 31 décembre avec ses amis.

Il affirmait avoir oublié ce qu’il s’était passé ce jour-là. Le corps de la victime a été gardé dans un tapis enroulé dans le couloir qui mène à la chambre. L’accusé disait qu’il était sidéré. L’état de choc l’aurait empêché d’appeler les secours et la police.

N’aurait été la visite d’un huissier de justice qui s’est déplacé chez l’accusé pour lui remettre un avis d’expulsion, le meurtre aurait pu être gardé secret pour encore longtemps.

Les résultats de l’autopsie exécutée à l’époque révèlent que la victime avait été victime de coups à l’aide d’arme blanche.

La personnalité de l’accusé avait été décrite comme trouble. ‘’Très fier’’, ‘’Très secret’’, le sexagénaire était ‘’ un intellectuel, quelqu’un qui a eu des fonctions importantes’’. Son épouse est décédée quelques mois avant le meurtre. Ses affaires, montées en France et en Algérie, n’étaient pas très rentables selon Le Parisien.

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