1. Accueil
  2. Divers
  3. Maroc : polémique autour de la mixité sur une plage
Divers

Maroc : polémique autour de la mixité sur une plage

Maroc : polémique autour de la mixité sur une plage

(Maroc. Via Pixabay)

Une plaque fixée à l’entrée d’une plage au Maroc, portant sur l’interdiction de la mixité, suscite une vive polémique sur les réseaux sociaux. Les autorités locales ayant été à l’origine de cette initiative ont dû faire machine arrière.

Il s’agit de la plage Hammam Achaabi dans la commune de Dar El Kabdani près de la province de Driouch. Selon le site marocain Hiba Press, la pancarte placardée à l’entrée de la plage interdisait l’accès aux femmes durant la journée de vendredi.

Des horaires pour les femmes et d’autres pour les hommes

De plus, la pancarte contient un planning définissant les horaires durant lesquels les hommes et les femmes puissent y accéder, et ce, dans le but d’éviter toute mixité à l’intérieur de la plage.

L’affiche, objet de la controverse, précisait que les femmes sont autorisées à accéder à ladite plage de 8 heures à midi et les hommes de 14 heures à 20 h 30 heures.

Très vite, cette initiative a soulevé une vive polémique. Dans ce sillage, le Front national contre l’extrémisme et le terrorisme au Maroc a réagi et saisi les autorités nationales et locales au sujet de cette pancarte.

Une correspondance a, en effet, été adressée au ministère de l’Intérieur, au wali de la région, au gouverneur de la province de Driouch et à la présidente du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH).

Les traditions conservatrices de la population locale

À travers sa lettre, le Front estime qu’il s’agit « d’un acte qui s’inscrit dans l’agenda de l’islam politique et du terrorisme criminel qui propagent la haine, instaurent la discrimination dans l’espace public, et incitent au terrorisme ».

Appelant à l’ouverture d’une enquête, l’organisation considère que « des parties étrangères à la société se substituent à l’État dans l’organisation de la société ».

Pour leur part, des activistes locaux, cités par Hiba Press, affirment qu’il ne s’agit nullement d’un acte extrémiste ou en relation avec des considérations religieuses.

Selon eux, la plaque concerne la Hammam se trouvant dans la plage, un bassin, où de l’eau douce d’une source se déverse directement dans la mer. Et c’est l’étroitesse du bassin ainsi que les traditions conservatrices de la population locale qui « rendent difficile la mixité des visiteurs ».

La Newsletter
Restez bien informés : recevez les dernières infos et alertes en vous inscrivant Gratuitement à notre Newsletter.
Guide De Voyage Algérie
Algérie
Toutes les procédures de voyage en Algérie
Voir Plus