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Une étudiante américaine, bloquée au Maroc, raconte son aventure
Adrianna Maher, une étudiante américaine, de l’université de Castleton au Vermont (USA), a raconté dans le journal de son école « Castleton Spartan », son aventure avec son groupe d’étude qui s’est retrouvé coincé au Maroc à cause de la pandémie de la Covid-19. Un récit repéré par le média marocain Artilce 19 ce vendredi.
Après un passage par l’Asie puis la zone Schengen, le groupe d’étudiantes arrive, début mars, au Maroc pour la dernière étape de son programme d’études.
Adrianna raconte que la pandémie n’avait pas encore touché l’Afrique. C’était comme si « le continent retenait un souffle collectif ». Elle relate comment le groupe a appris l’apparition des premiers cas en Égypte, puis rapidement le virus s’est propagé, et il est arrivé au Maroc.
Les étudiantes confinées
Rapidement, le gouvernement marocain annonce une série de mesures. Le confinement commence et des véhicules officiels passent avec des haut-parleurs pour demander à la population de rester chez elle. Les touristes étrangers doivent quitter le pays.
Adrianna et ses colocataires sont sous le choc quand elles apprennent que leur programme d’études est annulé et qu’elles devaient quitter le Maroc dans les trois jours. Sachant que beaucoup d’étrangers essayaient de prendre des vols pour quitter le Maroc et rejoindre le pays, les étudiantes se sont précipitées sur les sites de voyage pour trouver le vol qui va les faire sortir du Maroc.
« Il n’y avait pratiquement pas de vols ouverts et ceux qui étaient encore disponibles affichaient des prix plus chers que l’aller-retour que j’avais acheté en novembre », raconte Adrianna, qui a fini par réserver un vol à 900 dollars.
Mais le jour même, le royaume décide de fermer toutes ses frontières dans le cadre de la lutte contre la propagation de la Covid-19. Les étudiantes américaines se sont alors senties « abandonnées » par leur université et leur pays. Tout cela alors que les cas de Covid-19 augmentaient rapidement dans le pays.
Mais la chance leur a finalement souri, une semaine plus tard. Ces étudiantes ont pu bénéficier de places disponibles sur un vol d’évacuation britannique. Elles ont donc pris un bus à 4 h du matin vers Marrakech.
Une expérience qu’elles ne risquent pas d’oublier. « Nous nous sommes dit nos au-revoirs à Londres, alors que prenait racine la tristesse de voir ce chapitre de nos vies se terminer si brusquement », conclut Adrianna.
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